Inégalités
Le dernier rapport de la Banque mondiale intitulé « Les Femmes, l’Entreprise et le Droit 2019 : une décennie d’effort » note les pays sur 8 critères : la liberté de circulation, l’accès à l’emploi, les salaires, les conditions maritales, le retour à l’emploi des mères, la capacité à créer une entreprise, l’accès à la propriété et la retraite. Seuls 6 pays, dont la France, ont obtenu la note maximale de 100 points. Le rapport rappelle qu’il y a 10 ans aucun État n’avait bénéficié de ce score. Si les critères sont réducteurs et que les femmes subissent toujours un manque d’égalité notamment en France, ils montrent néanmoins que la situation a favorablement évolué, et ce, pratiquement dans le monde entier.
L’étude décrit une augmentation de la note moyenne de 5 points, elle est désormais de 75 points. Cela est dû à l’application de 274 réformes dans 131 pays et surtout dans la zone subsaharienne qui en 10 ans a vu le vote de 71 textes de loi sur les sujets de l’égalité homme-femme.
La France a connu l’une des plus grandes évolutions de sa note. Il y a 10 ans, celle-ci était de 92 points, le rapport attribue cette amélioration au fait de l’implémentation de lois contre la violence domestique, contre le harassement au travail, ou encore l’extension du congé paternité.
Bien que ces évolutions soient très appréciables, il reste de nombreux points d’inégalités entre les deux sexes.
En premier lieu, les inégalités salariales, le chiffre de 25,7 % de différence en moyenne souvent annoncé comprend de nombreux facteurs différents. Les femmes travaillent en moyenne pendant moins d’heures, elles sont aussi plus représentées dans des métiers à faibles revenus. Autres facteurs, la moyenne d’âge des femmes qui travaille est plus basse que celle des hommes, elles ont donc moins d’avancement par rapport à leurs collaborateurs masculins.
Madame Pénicaud, ministre du Travail, avait annoncé que passé les explications citées plus haut il restait 9 % de différence inexpliquée. Ce pourcentage est en partie dû à un biais statistique. L’étude réalisée par la DARES (Direction de l'Animation de la recherche, des Études et des Statistiques) sur laquelle se base la ministre comprend 76 groupes de métiers qui regroupent eux-mêmes de très nombreux postes. La DARES explique elle-même que, en affinant le découpage des groupes par une augmentation de 12 % du nombre de catégories, la part inexpliquée passe de 9 à 5 %.
Des études réalisées aux États-Unis ont aussi prouvé qu’une partie de la différence serait expliquée par des facteurs psychologiques. Les femmes ont moins tendance à négocier leur salaire au moment de l’embauche et elles demanderont des augmentations moindres. Il est aussi a noté que les demandes d’augmentations leur sont plus refusées.
Mentalités
Les raisons de ces disparités hommes/femmes sont connues et la principale est la construction sociale des individus.
Le dimorphisme dans l’éducation des enfants entre filles et garçon est moins prégnant qu’il a pu l’être par le passé, mais certains clichés ont la vie dure. Des types de comportements sont plus tolérés chez les garçons que chez les filles, comme la bagarre, la violence et la révolte contre l’autorité. D’autres comportements comme la docilité sont plus souvent encouragés chez les femmes. Ainsi le processus pour plus d’égalité femmes/hommes dépend de l’évolution de la société elle-même ce qui est un processus lent.
Le constat est donc que la condition de la femme s’améliore grâce au droit à travers le monde, cette évolution est de plus en plus rapide dans beaucoup de pays pour les 8 critères qu’étudient la Banque mondiale. Certaines zones comme le Moyen-Orient et l’Afrique centrale ne montrent néanmoins qu’une évolution très faible sur les dix dernières années, soit un résultat à l’opposé du reste du monde. Ainsi Le combat pour l’égalité des droits les plus fondamentaux est toujours une priorité pour libérer les 2,3 milliards de femmes du carcan dans lequel beaucoup vivent encore.
Le dernier rapport de la Banque mondiale intitulé « Les Femmes, l’Entreprise et le Droit 2019 : une décennie d’effort » note les pays sur 8 critères : la liberté de circulation, l’accès à l’emploi, les salaires, les conditions maritales, le retour à l’emploi des mères, la capacité à créer une entreprise, l’accès à la propriété et la retraite. Seuls 6 pays, dont la France, ont obtenu la note maximale de 100 points. Le rapport rappelle qu’il y a 10 ans aucun État n’avait bénéficié de ce score. Si les critères sont réducteurs et que les femmes subissent toujours un manque d’égalité notamment en France, ils montrent néanmoins que la situation a favorablement évolué, et ce, pratiquement dans le monde entier.
L’étude décrit une augmentation de la note moyenne de 5 points, elle est désormais de 75 points. Cela est dû à l’application de 274 réformes dans 131 pays et surtout dans la zone subsaharienne qui en 10 ans a vu le vote de 71 textes de loi sur les sujets de l’égalité homme-femme.
La France a connu l’une des plus grandes évolutions de sa note. Il y a 10 ans, celle-ci était de 92 points, le rapport attribue cette amélioration au fait de l’implémentation de lois contre la violence domestique, contre le harassement au travail, ou encore l’extension du congé paternité.
Bien que ces évolutions soient très appréciables, il reste de nombreux points d’inégalités entre les deux sexes.
En premier lieu, les inégalités salariales, le chiffre de 25,7 % de différence en moyenne souvent annoncé comprend de nombreux facteurs différents. Les femmes travaillent en moyenne pendant moins d’heures, elles sont aussi plus représentées dans des métiers à faibles revenus. Autres facteurs, la moyenne d’âge des femmes qui travaille est plus basse que celle des hommes, elles ont donc moins d’avancement par rapport à leurs collaborateurs masculins.
Madame Pénicaud, ministre du Travail, avait annoncé que passé les explications citées plus haut il restait 9 % de différence inexpliquée. Ce pourcentage est en partie dû à un biais statistique. L’étude réalisée par la DARES (Direction de l'Animation de la recherche, des Études et des Statistiques) sur laquelle se base la ministre comprend 76 groupes de métiers qui regroupent eux-mêmes de très nombreux postes. La DARES explique elle-même que, en affinant le découpage des groupes par une augmentation de 12 % du nombre de catégories, la part inexpliquée passe de 9 à 5 %.
Des études réalisées aux États-Unis ont aussi prouvé qu’une partie de la différence serait expliquée par des facteurs psychologiques. Les femmes ont moins tendance à négocier leur salaire au moment de l’embauche et elles demanderont des augmentations moindres. Il est aussi a noté que les demandes d’augmentations leur sont plus refusées.
Mentalités
Les raisons de ces disparités hommes/femmes sont connues et la principale est la construction sociale des individus.
Le dimorphisme dans l’éducation des enfants entre filles et garçon est moins prégnant qu’il a pu l’être par le passé, mais certains clichés ont la vie dure. Des types de comportements sont plus tolérés chez les garçons que chez les filles, comme la bagarre, la violence et la révolte contre l’autorité. D’autres comportements comme la docilité sont plus souvent encouragés chez les femmes. Ainsi le processus pour plus d’égalité femmes/hommes dépend de l’évolution de la société elle-même ce qui est un processus lent.
Le constat est donc que la condition de la femme s’améliore grâce au droit à travers le monde, cette évolution est de plus en plus rapide dans beaucoup de pays pour les 8 critères qu’étudient la Banque mondiale. Certaines zones comme le Moyen-Orient et l’Afrique centrale ne montrent néanmoins qu’une évolution très faible sur les dix dernières années, soit un résultat à l’opposé du reste du monde. Ainsi Le combat pour l’égalité des droits les plus fondamentaux est toujours une priorité pour libérer les 2,3 milliards de femmes du carcan dans lequel beaucoup vivent encore.