Ce dimanche 10 novembre, la chaîne TF1 propose à la fin de son journal de 13 h, un reportage sur la scolarisation des filles au Cambodge.
Le reportage fort intéressant, tout comme sait très bien le faire également la chaîne Arte dans de nombreux documentaires, met en avant la scolarité des jeunes Cambodgiennes.
Les jeunes filles sont filmées en salle de cours ou en situation d’apprentissage en extérieur. Le reportage explique que très souvent les filles n’ont pas les mêmes possibilités d’accéder à l’apprentissage que les garçons, mais que grâce à cette école, elles le peuvent, peu importe leur niveau social. Une toute jeune fille de famille pauvre est filmée au sein de sa famille, de son environnement. Une maison qui s’apparente à un bidon ville où la grande pauvreté y est évidente. Son papa explique qu’il tient à ce qu’elle aille à l’école pour qu’elle reçoive une instruction et pour qu’elle puisse rêver d’une vie meilleure. Ce à quoi la petite ajoute qu’elle a l’ambition de devenir médecin, pour gagner de l’argent et acheter une maison à sa famille. Le reportage est intéressant et la petite est touchante.
Au-delà de cet intérêt et de ma sensibilité face au reportage, quelque chose m’interpelle et m’amène à quelques analyses.
Tout d’abord, je remarque au premier coup d’œil que les enfants portent toutes un uniforme. Jupe et petit chemiser vichy rouge et blanc, col Claudine pour les plus jeunes et jupe avec un chemiser blanc et une discrète décoration pour les adolescentes. À chaque niveau scolaire son uniforme. Les jeunes filles ont la chance d’être nées dans une famille qui fait le vœu qu’elles reçoivent une instruction malgré leur sexe et les mœurs du pays.
Je me dis que l’uniforme a quelque chose de magique ! Non seulement ces gamines sont élégantes, certainement bien plus que ce que leurs parents peuvent leur offrir habituellement comme tenue vestimentaire, mais elles sont toutes au même niveau. Lorsque l’on voit cette classe d’enfants, il est impossible de dire lesquelles viennent d’un environnement pauvre et lesquelles viendraient d’un environnement aisé, riche. Il n’y a aucune distinction de « richesse personnelle ». Elles ont durant ces heures de classe, le même statut, la même marque de respect entre elles et elles ont toutes les mêmes chances de réussir. Enfin, elles suscitent certainement toutes le même intérêt par leurs instructeurs.
En fin de reportage, la journaliste a l’air touchée par le documentaire. Elle laisse entrevoir qu’elle est en accord avec ce qui vient d’être exposé et de ce qu’on y a découvert.
Alors je me pose la question : pourquoi ? Pourquoi lorsque certains hommes politiques proposent l’uniforme à l’école de France, cela soulève un vent de contestation chez les journalistes pro-Macron ou même ceux de gauche ?
Pourquoi ces gens trouvent-ils un intérêt respectable d’un certain contexte à l’étranger et s’en offusque ou s’y oppose pour la France. Où est la différence ? Pourquoi l’uniforme serait bienvenu au Cambodge et qu’il ne le serait pas en France ? Pourquoi mettre sur le même pied d’égalité les élèves de l’étranger serait judicieux à l’étranger et ne le serait pas en France ?
Je relate ces difficultés de tenues vestimentaires dans mon témoignage. En lycée professionnel, il y avait une journée tenue professionnelle par semaine où tous les élèves devaient respecter un code vestimentaire. Ainsi, cette journée-là, non seulement nous avions face à nous de vrais « étudiants », mais toutes et tous semblaient être du même statut social. Non seulement on évitait les jeans trop troués, mais en plus, tous semblaient venir de la même classe sociale. Tous avaient les mêmes chances de réussite, parce qu’au même niveau au sein de l’école !
Alors, que se passe-t-il dans la tête des journalistes de TF1, France 2 ou Arte quand cette proposition est évoquée pour la France et qu’ils semblent s’en offusquer ?! Quel est le but de la manœuvre ? Quel enjeu cela représente-t-il réellement ? Il doit y avoir des intérêts qui se négocient dans les couloirs et les bureaux du monde médiatique et politique. Il est incohérent de promouvoir « Toutes à l’école » et toutes en uniforme au Cambodge et de rejeter l’idée pour la France.
Pourtant cela réglerait tellement de problèmes ! Plus de distinction de classe sociale, plus de tenues inappropriées, déplacées, outrancières, religieuses… Tous les élèves auraient la même considération, la même chance ! Plus de harcèlement de la part des petites racailles sur les plus aisés parce qu’ils portent de beaux vêtements ! Plus de moqueries et de méchancetés déversées sur les plus pauvres ! Plus de négociation ni de reprise à l’ordre par les enseignants sur les élèves au sujet de la tenue vestimentaire.
Uniforme scolaire et interdiction du téléphone portable en cours seraient un début de solution pour les enseignants. Un premier soulagement de ne plus avoir à gérer ces deux types de conflits !
Mais les politiques en place aujourd’hui et les journalistes semblent penser le contraire. Alors on laisse les enseignants face à leurs difficultés. En somme, on les méprise ! On ne les considère pas ! On se moque de leurs difficultés ! Mais pire, on méprise les élèves, ceux qui veulent s’en sortir, apprendre et réussir dans de bonnes conditions ! Et ça, c’est tout simplement révoltant !
Le reportage fort intéressant, tout comme sait très bien le faire également la chaîne Arte dans de nombreux documentaires, met en avant la scolarité des jeunes Cambodgiennes.
Les jeunes filles sont filmées en salle de cours ou en situation d’apprentissage en extérieur. Le reportage explique que très souvent les filles n’ont pas les mêmes possibilités d’accéder à l’apprentissage que les garçons, mais que grâce à cette école, elles le peuvent, peu importe leur niveau social. Une toute jeune fille de famille pauvre est filmée au sein de sa famille, de son environnement. Une maison qui s’apparente à un bidon ville où la grande pauvreté y est évidente. Son papa explique qu’il tient à ce qu’elle aille à l’école pour qu’elle reçoive une instruction et pour qu’elle puisse rêver d’une vie meilleure. Ce à quoi la petite ajoute qu’elle a l’ambition de devenir médecin, pour gagner de l’argent et acheter une maison à sa famille. Le reportage est intéressant et la petite est touchante.
Au-delà de cet intérêt et de ma sensibilité face au reportage, quelque chose m’interpelle et m’amène à quelques analyses.
Tout d’abord, je remarque au premier coup d’œil que les enfants portent toutes un uniforme. Jupe et petit chemiser vichy rouge et blanc, col Claudine pour les plus jeunes et jupe avec un chemiser blanc et une discrète décoration pour les adolescentes. À chaque niveau scolaire son uniforme. Les jeunes filles ont la chance d’être nées dans une famille qui fait le vœu qu’elles reçoivent une instruction malgré leur sexe et les mœurs du pays.
Je me dis que l’uniforme a quelque chose de magique ! Non seulement ces gamines sont élégantes, certainement bien plus que ce que leurs parents peuvent leur offrir habituellement comme tenue vestimentaire, mais elles sont toutes au même niveau. Lorsque l’on voit cette classe d’enfants, il est impossible de dire lesquelles viennent d’un environnement pauvre et lesquelles viendraient d’un environnement aisé, riche. Il n’y a aucune distinction de « richesse personnelle ». Elles ont durant ces heures de classe, le même statut, la même marque de respect entre elles et elles ont toutes les mêmes chances de réussir. Enfin, elles suscitent certainement toutes le même intérêt par leurs instructeurs.
En fin de reportage, la journaliste a l’air touchée par le documentaire. Elle laisse entrevoir qu’elle est en accord avec ce qui vient d’être exposé et de ce qu’on y a découvert.
Alors je me pose la question : pourquoi ? Pourquoi lorsque certains hommes politiques proposent l’uniforme à l’école de France, cela soulève un vent de contestation chez les journalistes pro-Macron ou même ceux de gauche ?
Pourquoi ces gens trouvent-ils un intérêt respectable d’un certain contexte à l’étranger et s’en offusque ou s’y oppose pour la France. Où est la différence ? Pourquoi l’uniforme serait bienvenu au Cambodge et qu’il ne le serait pas en France ? Pourquoi mettre sur le même pied d’égalité les élèves de l’étranger serait judicieux à l’étranger et ne le serait pas en France ?
Je relate ces difficultés de tenues vestimentaires dans mon témoignage. En lycée professionnel, il y avait une journée tenue professionnelle par semaine où tous les élèves devaient respecter un code vestimentaire. Ainsi, cette journée-là, non seulement nous avions face à nous de vrais « étudiants », mais toutes et tous semblaient être du même statut social. Non seulement on évitait les jeans trop troués, mais en plus, tous semblaient venir de la même classe sociale. Tous avaient les mêmes chances de réussite, parce qu’au même niveau au sein de l’école !
Alors, que se passe-t-il dans la tête des journalistes de TF1, France 2 ou Arte quand cette proposition est évoquée pour la France et qu’ils semblent s’en offusquer ?! Quel est le but de la manœuvre ? Quel enjeu cela représente-t-il réellement ? Il doit y avoir des intérêts qui se négocient dans les couloirs et les bureaux du monde médiatique et politique. Il est incohérent de promouvoir « Toutes à l’école » et toutes en uniforme au Cambodge et de rejeter l’idée pour la France.
Pourtant cela réglerait tellement de problèmes ! Plus de distinction de classe sociale, plus de tenues inappropriées, déplacées, outrancières, religieuses… Tous les élèves auraient la même considération, la même chance ! Plus de harcèlement de la part des petites racailles sur les plus aisés parce qu’ils portent de beaux vêtements ! Plus de moqueries et de méchancetés déversées sur les plus pauvres ! Plus de négociation ni de reprise à l’ordre par les enseignants sur les élèves au sujet de la tenue vestimentaire.
Uniforme scolaire et interdiction du téléphone portable en cours seraient un début de solution pour les enseignants. Un premier soulagement de ne plus avoir à gérer ces deux types de conflits !
Mais les politiques en place aujourd’hui et les journalistes semblent penser le contraire. Alors on laisse les enseignants face à leurs difficultés. En somme, on les méprise ! On ne les considère pas ! On se moque de leurs difficultés ! Mais pire, on méprise les élèves, ceux qui veulent s’en sortir, apprendre et réussir dans de bonnes conditions ! Et ça, c’est tout simplement révoltant !