"Pensez-vous que vous allez réussir votre vie?""Quels sont les critères les plus importants pour réussir votre vie?""Quels sont les facteurs qui favorisent le plus la réussite dans la vie ?" Voici les questions posées à plus de 1000 jeunes âgés de 16 à 24 ans. Et les réponses sont assez édifiantes.92% d'entre eux pensent qu’ils vont réussir leur vie et 34% en sont même persuadés. Cet optimiste est partagé par toutes les catégories, y compris chez les demandeurs d'emploi. La jeunesse concède néanmoins à 76% que la situation est plus difficile aujourd'hui, qu'elle ne l'était pour leurs parents.
L'enquête est d'autant plus intéressante qu'elle révèle en creux les valeurs de la jeunesse. Car que signifie "réussir sa vie" aujourd'hui? Les jeunes plébiscitent deux grands projets de vie (et non des moindres) : avoir une carrière professionnelle épanouissante ( 62%) et avoir une famille heureuse (60%). L'amitié constitue le troisième pilier : 32% des jeunes estiment qu'avoir des amis sur qui compter est indispensable. Un trio de tête bien loin des considérations matérialistes. Ainsi, "Gagner beaucoup d'argent" est synonyme de réussite pour seulement 24% des jeunes interrogés. Ce critère devance de peu "connaître le grand amour" : 23% des jeunes l'érigent en Graal. A méditer, donc.
"On dit de la jeunesse qu’elle est «désenchantée»,«sacrifiée». Mais ce n’est pas le message que nous renvoient les jeunes.Ils nous disent qu’ils ont foi en l’avenir, malgré les difficultés qu’ils rencontrent aujourd’hui. Ils font preuve d’une grande lucidité! C’est un vrai message d’espoir, mais aussi une responsabilité:à nous de ne pas les décevoir!" explique Nicolas Truelle, directeur général d’Apprentis d’Auteuil, une fondation qui accompagne les enfants et les adolescents en difficulté depuis 150 ans.
Et lorsqu'on interroge la jeunesse sur les facteurs clefs de la réussite, la confiance en soi arrive en tête avec l'implication dans le travail ou le courage. Seuls 17% des jeunes estiment que les diplômes favorisent la réussite. "Les jeunes ont des talents, des ambitions et l’envie de les exprimer. Ils sont prêts à s’impliquer,travailler, pour réussir dans l’entreprise comme dans leur vie", ajoute Nicolas Truelle. Ce dernier insiste sur la nécessité de redonner confiance aux jeunes et aux familles, un objectif qui fait d'ailleurs partie de l'ADN d'Apprentis d'Auteuil qui accompagne près de 30 000 jeunes et familles.
De quoi clairement trancher avec les idées reçues qui rendent l'air du temps souvent lourd. A "jeunesse irresponsable", "jeunesse individualiste", "jeunesse paumée", l'enquête oppose une féroce espérance. Et des valeurs que les jeunes n'ont pas fini de réinventer. Ces derniers montrent également qu'ils sont les propres acteurs de leur réussite. Voilà donc pour "jeunesse assistée".
La société et les politiques, tous bords confondus, entendront-ils ce cri d'optimisme? Ces derniers jours, une partie de la jeunesse a voulu faire entendre un autre message. Le hashtag OnVautMieuxQueCa,s'est fait l'écho 2.0 de la mobilisation d'une partie de la jeunesse contre la loi Travail. Un autre message, certes, mais qui contribue également à porter haut l'espérance. "On vaut mieux que ça", assène la jeunesse pleine d'élan. Comme pour tourner en dérision le fameux slogan et rappeler l'ancienne garde à ses responsabilités. Optimiste et mobilisée? La jeunesse compte en tout cas faire entendre sa voix. Car à force de faire contre mauvaise fortune bon coeur, elle pourrait bien (une nouvelle fois) s'embraser. Et montrer, que, oui, on est sérieux quand on à 17 ans.
L'enquête est d'autant plus intéressante qu'elle révèle en creux les valeurs de la jeunesse. Car que signifie "réussir sa vie" aujourd'hui? Les jeunes plébiscitent deux grands projets de vie (et non des moindres) : avoir une carrière professionnelle épanouissante ( 62%) et avoir une famille heureuse (60%). L'amitié constitue le troisième pilier : 32% des jeunes estiment qu'avoir des amis sur qui compter est indispensable. Un trio de tête bien loin des considérations matérialistes. Ainsi, "Gagner beaucoup d'argent" est synonyme de réussite pour seulement 24% des jeunes interrogés. Ce critère devance de peu "connaître le grand amour" : 23% des jeunes l'érigent en Graal. A méditer, donc.
"On dit de la jeunesse qu’elle est «désenchantée»,«sacrifiée». Mais ce n’est pas le message que nous renvoient les jeunes.Ils nous disent qu’ils ont foi en l’avenir, malgré les difficultés qu’ils rencontrent aujourd’hui. Ils font preuve d’une grande lucidité! C’est un vrai message d’espoir, mais aussi une responsabilité:à nous de ne pas les décevoir!" explique Nicolas Truelle, directeur général d’Apprentis d’Auteuil, une fondation qui accompagne les enfants et les adolescents en difficulté depuis 150 ans.
Et lorsqu'on interroge la jeunesse sur les facteurs clefs de la réussite, la confiance en soi arrive en tête avec l'implication dans le travail ou le courage. Seuls 17% des jeunes estiment que les diplômes favorisent la réussite. "Les jeunes ont des talents, des ambitions et l’envie de les exprimer. Ils sont prêts à s’impliquer,travailler, pour réussir dans l’entreprise comme dans leur vie", ajoute Nicolas Truelle. Ce dernier insiste sur la nécessité de redonner confiance aux jeunes et aux familles, un objectif qui fait d'ailleurs partie de l'ADN d'Apprentis d'Auteuil qui accompagne près de 30 000 jeunes et familles.
De quoi clairement trancher avec les idées reçues qui rendent l'air du temps souvent lourd. A "jeunesse irresponsable", "jeunesse individualiste", "jeunesse paumée", l'enquête oppose une féroce espérance. Et des valeurs que les jeunes n'ont pas fini de réinventer. Ces derniers montrent également qu'ils sont les propres acteurs de leur réussite. Voilà donc pour "jeunesse assistée".
La société et les politiques, tous bords confondus, entendront-ils ce cri d'optimisme? Ces derniers jours, une partie de la jeunesse a voulu faire entendre un autre message. Le hashtag OnVautMieuxQueCa,s'est fait l'écho 2.0 de la mobilisation d'une partie de la jeunesse contre la loi Travail. Un autre message, certes, mais qui contribue également à porter haut l'espérance. "On vaut mieux que ça", assène la jeunesse pleine d'élan. Comme pour tourner en dérision le fameux slogan et rappeler l'ancienne garde à ses responsabilités. Optimiste et mobilisée? La jeunesse compte en tout cas faire entendre sa voix. Car à force de faire contre mauvaise fortune bon coeur, elle pourrait bien (une nouvelle fois) s'embraser. Et montrer, que, oui, on est sérieux quand on à 17 ans.