Quatre ans après l’assassinat de Samuel Paty !
Plus d’un an après l’assassinat de Dominique Bernard !
7 mois après un rapport sénatorial d’information sur le signalement et le traitement des pressions, menaces et agressions dont les enseignants sont victimes !
Et enfin, novembre 2024, Mme la ministre de l’Éducation nationale ose parler « d’ordre » en milieu scolaire !
Il s’en est fallu de peu pour que rien ne bouge… Enfin, si plus est qu’il se passe quelque chose de concret à la suite de cette annonce qui a attendu quatre ans pour se faire ! Il est temps de poser des mots justes et précis sur les situations ! Il est temps que les politiques cessent leur broderie linguistique.
L’État français a besoin de quatre ans après l’assassinat sauvage d’un enseignant pour prendre la situation au sérieux ! D’autant que cela fait bien plus que cela que la violence s’accroît dans les établissements scolaires. Et si mon témoignage relate des faits en lycée professionnel, les situations ne sont pas moins rares et importantes dans les lycées généraux, les collèges et même les écoles primaires, où dans ces dernières ce sont la violence des parents à laquelle font face les enseignants.
L’autorité n’existe plus à l’école ! Pire, le respect envers l’adulte et l’enseignant se font de plus en plus rares ! Précisément, on accepte les élèves, peu importe leurs tenues vestimentaires, jeans trop troué, croc-top trop croc, claquettes piscine à moumoute, casquette, sweat à capuche, abaya. Peu importe le matériel présent dans les sacs de cours, quand il y a un sac prévu à cet effet et quand il y a cahiers, livres et stylos à l’intérieur. Certaines filles pouvant venir avec un sac à main et certains garçons, les mains dans les poches. Peu importe la façon dont ils s’expriment envers les agents de la fonction publique « elle », « l’autre ». Peu importe la façon dont ils se tiennent en cours, vautrés sur la chaise, assis à la perpendiculaire, siestant la tête entre les bras.
Le respect fait de moins en moins partie de leur éducation ou de leur vocabulaire ! On décroche difficilement un « Bonjour », un « merci », un « excusez-moi », un « s’il vous plait », un « aurevoir ».
Mais si on s’en tenait à ces situations, les enseignants seraient presque satisfaits.
Sauf que l’insécurité grandit depuis des années. Les injures, les insultes, les bousculades, les jets de boulettes au mieux, les « tu m’touches pas toi » quand le prof invite l’élève à sortir de cours pour chahut excessif, les « non mais il se prend pour qui lui », les regards noirs avec les yeux plissés, l’arrogance et l’insolence et certaine fois pire, les couteaux trouvés dans le sac ou même sortis en classe, les menaces voire les menaces de mort !
Les enseignants sont sur exposés au danger émanant des élèves mais aussi des parents ou grands frères dans certains cas.
On ne peut pas se cacher derrière la bienveillance et le « pas de vague » ! Il faut dire ! Mettre de vrais mots sur les situations. Car si les agents du service public sont exposés, les élèves aussi le sont. Ceux qui viennent à l’école pour étudier, il y en a encore. Eux aussi sont exposés, en danger, subissent et se font harceler.
Mais nos politiques ont laissé les situations s’aggraver jusqu’à ce qu’un enseignant soit assassiné. Mais cela n’a pas suffi ! Il a fallu un deuxième professeur assassiné pour que les sénateurs se penchent sur la problématique, qui à leurs yeux devenait peut-être enfin un peu inquiétante. Où en est notre école ? Comment se positionne notre république ? Qu’attendent nos politiques pour prendre les décisions drastiques qui s’imposent ? D’être touchés au cœur de leur famille pour comprendre !
Mme Anne Genetet aurait-elle un peu plus de cœur ou un peu plus de courage pour nommer les situations ? Sera-t-elle la ministre de l’Éducation nationale tant attendue pour sauver les enseignants et les vrais élèves ? Ou serait-elle une fois de plus, une politique qui fera des effets d’annonce sans suite ?
Plus d’un an après l’assassinat de Dominique Bernard !
7 mois après un rapport sénatorial d’information sur le signalement et le traitement des pressions, menaces et agressions dont les enseignants sont victimes !
Et enfin, novembre 2024, Mme la ministre de l’Éducation nationale ose parler « d’ordre » en milieu scolaire !
Il s’en est fallu de peu pour que rien ne bouge… Enfin, si plus est qu’il se passe quelque chose de concret à la suite de cette annonce qui a attendu quatre ans pour se faire ! Il est temps de poser des mots justes et précis sur les situations ! Il est temps que les politiques cessent leur broderie linguistique.
L’État français a besoin de quatre ans après l’assassinat sauvage d’un enseignant pour prendre la situation au sérieux ! D’autant que cela fait bien plus que cela que la violence s’accroît dans les établissements scolaires. Et si mon témoignage relate des faits en lycée professionnel, les situations ne sont pas moins rares et importantes dans les lycées généraux, les collèges et même les écoles primaires, où dans ces dernières ce sont la violence des parents à laquelle font face les enseignants.
L’autorité n’existe plus à l’école ! Pire, le respect envers l’adulte et l’enseignant se font de plus en plus rares ! Précisément, on accepte les élèves, peu importe leurs tenues vestimentaires, jeans trop troué, croc-top trop croc, claquettes piscine à moumoute, casquette, sweat à capuche, abaya. Peu importe le matériel présent dans les sacs de cours, quand il y a un sac prévu à cet effet et quand il y a cahiers, livres et stylos à l’intérieur. Certaines filles pouvant venir avec un sac à main et certains garçons, les mains dans les poches. Peu importe la façon dont ils s’expriment envers les agents de la fonction publique « elle », « l’autre ». Peu importe la façon dont ils se tiennent en cours, vautrés sur la chaise, assis à la perpendiculaire, siestant la tête entre les bras.
Le respect fait de moins en moins partie de leur éducation ou de leur vocabulaire ! On décroche difficilement un « Bonjour », un « merci », un « excusez-moi », un « s’il vous plait », un « aurevoir ».
Mais si on s’en tenait à ces situations, les enseignants seraient presque satisfaits.
Sauf que l’insécurité grandit depuis des années. Les injures, les insultes, les bousculades, les jets de boulettes au mieux, les « tu m’touches pas toi » quand le prof invite l’élève à sortir de cours pour chahut excessif, les « non mais il se prend pour qui lui », les regards noirs avec les yeux plissés, l’arrogance et l’insolence et certaine fois pire, les couteaux trouvés dans le sac ou même sortis en classe, les menaces voire les menaces de mort !
Les enseignants sont sur exposés au danger émanant des élèves mais aussi des parents ou grands frères dans certains cas.
On ne peut pas se cacher derrière la bienveillance et le « pas de vague » ! Il faut dire ! Mettre de vrais mots sur les situations. Car si les agents du service public sont exposés, les élèves aussi le sont. Ceux qui viennent à l’école pour étudier, il y en a encore. Eux aussi sont exposés, en danger, subissent et se font harceler.
Mais nos politiques ont laissé les situations s’aggraver jusqu’à ce qu’un enseignant soit assassiné. Mais cela n’a pas suffi ! Il a fallu un deuxième professeur assassiné pour que les sénateurs se penchent sur la problématique, qui à leurs yeux devenait peut-être enfin un peu inquiétante. Où en est notre école ? Comment se positionne notre république ? Qu’attendent nos politiques pour prendre les décisions drastiques qui s’imposent ? D’être touchés au cœur de leur famille pour comprendre !
Mme Anne Genetet aurait-elle un peu plus de cœur ou un peu plus de courage pour nommer les situations ? Sera-t-elle la ministre de l’Éducation nationale tant attendue pour sauver les enseignants et les vrais élèves ? Ou serait-elle une fois de plus, une politique qui fera des effets d’annonce sans suite ?