L'État doit être rassurant aux yeux de la société
Loin des trente glorieuses, le climat de l'emploi inspire l'inquiétude à toutes les classes sociales, et même les cadres en poste depuis longtemps craignent pour leur avenir. La faillite guette toutes les entreprises, et instaure un climat d'insécurité sur le marché de l’emploi. Et c'est bien d'emploi dont il est question lorsqu'on parle de confiance du citoyen. C’est donc sur ce terrain, qu’il faut assurer la stabilité. Citons l'exemple du Danemark qui garantit formations et indemnités importantes suite à une perte d'emploi, les victimes de la crise peuvent ainsi se retourner plus facilement. Une sécurité qui donne confiance en l'État, car ce dernier met en place des dispositifs qui sécurisent les citoyens. Il faut d'ailleurs noter que le monde de l'emploi se flexibilise de plus en plus, ce qui renforce le sentiment d'insécurité. Sur ce point, il y a bien des améliorations à faire en France. Un État qui offre la sécurité profite non seulement aux particuliers, mais également aux entreprises qui elles aussi sont dans le besoin. Il faut donc avant tout instaurer le dialogue.
Initier le dialogue social
Insécurité du travail, manque de confiance dans la politique de l'État, mais aussi et surtout de la souffrance, sont autant de facteurs qui nécessitent du dialogue. Les mauvaises conditions de travail sont en constante progression, et les rapports sociaux se sont considérablement dégradés, notamment depuis le début de la crise. Ainsi, autant qu'au niveau de la sécurité de l'emploi, l'État pourrait être, et même devrait être l'instigateur de la communication. Le taux de syndicalisation qui a subi un net recule, pourrait être amélioré grâce à l'intervention de l'État. Les syndicats sont la voix des salariés en souffrance et les oreilles des entreprises, un plus grand pouvoir de parole leur est donc nécessaire. En effet, le citoyen à travers les syndicats peut exprimer sa souffrance et être entendu. Aujourd’hui on sait que plusieurs syndicats avec un taux de syndicalisation trop bas vont bientôt disparaitre, on peut alors se demander si l'État a la volonté d'écouter les travailleurs. Pour être vu différemment, l'État doit agir différemment, et favoriser le dialogue social pour que les solutions et propositions parviennent jusqu'à lui. Il faut donc redonner du sens à la démocratie, et ce, à tous les niveaux.
La démocratie en question
Aussi belle que s'affiche la démocratie à la française, les dirigeants ne sont pas moins corrompus. La multiplication des scandales, notamment dans des affaires de lobby à Bruxelles, a engendré une méfiance accrue des populations envers leurs politiciens, sans compter que l'exemple grec a lui aussi porté un coup dur. Comment peut-on faire confiance à des dirigeants qui participent de manière active à la dérégulation alors qu'ils contraignent ensuite les citoyens à l'austérité ? Une question qui a lieu de se poser dans la mesure où la confiance est synonyme de reprise. En effet sans sécurité de l’emploi, les salariés préfèrent épargner, et dans ce cas la reprise ne peut s'envisager par la consommation. Sans dialogue social la souffrance au travail augmente et le citoyen perd ses points de repère, impactant la productivité générale et donc la croissance. C’est donc une multitude de facteurs que l'État doit prendre en considération pour changer le regard du citoyen. Et c'est par le bien-être, que la confiance reviendra. Un bien-être qui ne peut exister dans l'insécurité de l'emploi, l'absence d'écoute et l'opacité gouvernementale.
Loin des trente glorieuses, le climat de l'emploi inspire l'inquiétude à toutes les classes sociales, et même les cadres en poste depuis longtemps craignent pour leur avenir. La faillite guette toutes les entreprises, et instaure un climat d'insécurité sur le marché de l’emploi. Et c'est bien d'emploi dont il est question lorsqu'on parle de confiance du citoyen. C’est donc sur ce terrain, qu’il faut assurer la stabilité. Citons l'exemple du Danemark qui garantit formations et indemnités importantes suite à une perte d'emploi, les victimes de la crise peuvent ainsi se retourner plus facilement. Une sécurité qui donne confiance en l'État, car ce dernier met en place des dispositifs qui sécurisent les citoyens. Il faut d'ailleurs noter que le monde de l'emploi se flexibilise de plus en plus, ce qui renforce le sentiment d'insécurité. Sur ce point, il y a bien des améliorations à faire en France. Un État qui offre la sécurité profite non seulement aux particuliers, mais également aux entreprises qui elles aussi sont dans le besoin. Il faut donc avant tout instaurer le dialogue.
Initier le dialogue social
Insécurité du travail, manque de confiance dans la politique de l'État, mais aussi et surtout de la souffrance, sont autant de facteurs qui nécessitent du dialogue. Les mauvaises conditions de travail sont en constante progression, et les rapports sociaux se sont considérablement dégradés, notamment depuis le début de la crise. Ainsi, autant qu'au niveau de la sécurité de l'emploi, l'État pourrait être, et même devrait être l'instigateur de la communication. Le taux de syndicalisation qui a subi un net recule, pourrait être amélioré grâce à l'intervention de l'État. Les syndicats sont la voix des salariés en souffrance et les oreilles des entreprises, un plus grand pouvoir de parole leur est donc nécessaire. En effet, le citoyen à travers les syndicats peut exprimer sa souffrance et être entendu. Aujourd’hui on sait que plusieurs syndicats avec un taux de syndicalisation trop bas vont bientôt disparaitre, on peut alors se demander si l'État a la volonté d'écouter les travailleurs. Pour être vu différemment, l'État doit agir différemment, et favoriser le dialogue social pour que les solutions et propositions parviennent jusqu'à lui. Il faut donc redonner du sens à la démocratie, et ce, à tous les niveaux.
La démocratie en question
Aussi belle que s'affiche la démocratie à la française, les dirigeants ne sont pas moins corrompus. La multiplication des scandales, notamment dans des affaires de lobby à Bruxelles, a engendré une méfiance accrue des populations envers leurs politiciens, sans compter que l'exemple grec a lui aussi porté un coup dur. Comment peut-on faire confiance à des dirigeants qui participent de manière active à la dérégulation alors qu'ils contraignent ensuite les citoyens à l'austérité ? Une question qui a lieu de se poser dans la mesure où la confiance est synonyme de reprise. En effet sans sécurité de l’emploi, les salariés préfèrent épargner, et dans ce cas la reprise ne peut s'envisager par la consommation. Sans dialogue social la souffrance au travail augmente et le citoyen perd ses points de repère, impactant la productivité générale et donc la croissance. C’est donc une multitude de facteurs que l'État doit prendre en considération pour changer le regard du citoyen. Et c'est par le bien-être, que la confiance reviendra. Un bien-être qui ne peut exister dans l'insécurité de l'emploi, l'absence d'écoute et l'opacité gouvernementale.