Les citoyens sont méfiants
L'Europe, depuis sa création, se construit dans un modèle néolibéral, dirigé par les élites pour que le vieux continent leur soit profitable. L'absence d'encadrement de ce modèle, d'origine anglo-saxonne, est la cause de la crise actuelle. Aussi, la confiance des citoyens à l’égard de leurs dirigeants politiques est au plus bas. La problématique consiste à conceptualiser le corps politique comme une entité qui assure une même ligne de conduite en transcendant les générations, ce qui n'est pourtant pas possible à l'échelle de la vie humaine. Ainsi, comme à l'époque médiévale où le roi était mortel, mais le royaume immortel, l'intégration européenne ne peut être pérenne si l'immortalité de cette dernière reste entre les mains de quelques personnes mortelles, œuvrant dans leurs seuls intérêts. Alors pour faire face à la montée du populisme et de l'euroscepticisme, ces mouvements étant désintégrateurs, c'est la conscience citoyenne européenne qu'il faut éveiller.
Une conscience européenne pour un avenir uni et durable
Le populisme, tourné vers le protectionnisme et le nationalisme, bien que rassurant au niveau national, entrainerait la désintégration de l'Europe. Aussi, pour éviter cela, la colère citoyenne doit être canalisée dans l'idée d'une communauté de destin. Ce concept n'aurait pu voir le jour sans la constatation des limites du libéralisme, et il apparait désormais évident que c'est le collectif citoyen qui redonnera son sens à l'Europe. Il faut donc user de la colère des indignés pour les réunir et faire pression sur les gouvernements, qui tardent à s'engager dans l'intergouvernemental. Cependant, il ne faudra pas moins d’une génération pour que cela s'intègre dans le collectif, et les structures transitionnelles y joueront un rôle important. Syndicats, partis, créateurs culturels et forces économiques européennes sont autant d'entités qui peuvent ramener la confiance et conduire à maturation le collectif citoyen européen. Mais l'Europe, avec ses paradoxes, a bien des obstacles à surmonter.
Changer l'objet de l'Europe
La commission européenne, encore enfermée dans ses certitudes, continue sur la voie du néolibéralisme, générant ainsi la défaillance d'une démocratie sociale. Persuadées de donner du sens à l'Europe, les contestations au capitalisme ont été marginalisées et la contradiction qui caractérise le débat démocratique entre les nations a disparu. Et c'est là que l'initiative du changement doit commencer. Par une reconnaissance de l'Europe, comme objet de contradiction, dont les débats qui s'y affèrent ouvriront les frontières culturelles et politiques. C'est ainsi que la dimension immortelle du collectif citoyen européen pourra apparaitre. Il faudra certes du temps, mais il suffit d'un sursaut d'inquiétude, pour que les indignés se mobilisent dans une révolution des mœurs. Ainsi, le manque de confiance engendré par la crise, pourrait bien être la clé d'une sortie durable des eaux troubles, tant la pression se fait grandissante.
L'Europe, depuis sa création, se construit dans un modèle néolibéral, dirigé par les élites pour que le vieux continent leur soit profitable. L'absence d'encadrement de ce modèle, d'origine anglo-saxonne, est la cause de la crise actuelle. Aussi, la confiance des citoyens à l’égard de leurs dirigeants politiques est au plus bas. La problématique consiste à conceptualiser le corps politique comme une entité qui assure une même ligne de conduite en transcendant les générations, ce qui n'est pourtant pas possible à l'échelle de la vie humaine. Ainsi, comme à l'époque médiévale où le roi était mortel, mais le royaume immortel, l'intégration européenne ne peut être pérenne si l'immortalité de cette dernière reste entre les mains de quelques personnes mortelles, œuvrant dans leurs seuls intérêts. Alors pour faire face à la montée du populisme et de l'euroscepticisme, ces mouvements étant désintégrateurs, c'est la conscience citoyenne européenne qu'il faut éveiller.
Une conscience européenne pour un avenir uni et durable
Le populisme, tourné vers le protectionnisme et le nationalisme, bien que rassurant au niveau national, entrainerait la désintégration de l'Europe. Aussi, pour éviter cela, la colère citoyenne doit être canalisée dans l'idée d'une communauté de destin. Ce concept n'aurait pu voir le jour sans la constatation des limites du libéralisme, et il apparait désormais évident que c'est le collectif citoyen qui redonnera son sens à l'Europe. Il faut donc user de la colère des indignés pour les réunir et faire pression sur les gouvernements, qui tardent à s'engager dans l'intergouvernemental. Cependant, il ne faudra pas moins d’une génération pour que cela s'intègre dans le collectif, et les structures transitionnelles y joueront un rôle important. Syndicats, partis, créateurs culturels et forces économiques européennes sont autant d'entités qui peuvent ramener la confiance et conduire à maturation le collectif citoyen européen. Mais l'Europe, avec ses paradoxes, a bien des obstacles à surmonter.
Changer l'objet de l'Europe
La commission européenne, encore enfermée dans ses certitudes, continue sur la voie du néolibéralisme, générant ainsi la défaillance d'une démocratie sociale. Persuadées de donner du sens à l'Europe, les contestations au capitalisme ont été marginalisées et la contradiction qui caractérise le débat démocratique entre les nations a disparu. Et c'est là que l'initiative du changement doit commencer. Par une reconnaissance de l'Europe, comme objet de contradiction, dont les débats qui s'y affèrent ouvriront les frontières culturelles et politiques. C'est ainsi que la dimension immortelle du collectif citoyen européen pourra apparaitre. Il faudra certes du temps, mais il suffit d'un sursaut d'inquiétude, pour que les indignés se mobilisent dans une révolution des mœurs. Ainsi, le manque de confiance engendré par la crise, pourrait bien être la clé d'une sortie durable des eaux troubles, tant la pression se fait grandissante.