Le Conseil d’État s’est finalement prononcé contre l’avis de son rapporteur public. Ce jeudi 29 juin, la plus haute juridiction administrative a tranché pour maintenir l’interdiction du port du hijab dans le football féminin. Une décision attendue, trois jours après l’examen d’un recours du collectif « Les Hijabeuses », qui conteste le règlement de la Fédération française de football (FFF) interdisant le port du voile lors des compétitions sportives.
Le Conseil d’État « juge que les fédérations sportives, chargées d’assurer le bon fonctionnement du service public […] peuvent imposer à leurs joueurs une obligation de neutralité des tenues lors des compétitions et manifestations sportives », ont indiqué les Sages par voie de communiqué.
Lundi 26 juin, le rapporteur public du Conseil d’État avait pourtant préconisé l’annulation de l’article 1er de la FFF qui interdisait « tout port de signe ou tenue manifestant ostensiblement une appartenance religieuse ».Se prononçant à l’encontre de cette recommandation, la plus haute juridiction administrative estime en effet que « l’interdiction édictée par la FFF est adaptée et proportionnée », et permet de « garantir le bon déroulement des matchs et prévenir tout affrontement ou confrontation ».
Le Conseil d’État « juge que les fédérations sportives, chargées d’assurer le bon fonctionnement du service public […] peuvent imposer à leurs joueurs une obligation de neutralité des tenues lors des compétitions et manifestations sportives », ont indiqué les Sages par voie de communiqué.
Lundi 26 juin, le rapporteur public du Conseil d’État avait pourtant préconisé l’annulation de l’article 1er de la FFF qui interdisait « tout port de signe ou tenue manifestant ostensiblement une appartenance religieuse ».Se prononçant à l’encontre de cette recommandation, la plus haute juridiction administrative estime en effet que « l’interdiction édictée par la FFF est adaptée et proportionnée », et permet de « garantir le bon déroulement des matchs et prévenir tout affrontement ou confrontation ».
Une avalanche de réactions politiques
La préconisation du rapporteur public du Conseil d’État avait déclenché de vives réactions au sein du paysage politique. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, s’était lui-même dit fermement opposé à la possibilité de porter le hijab lors des compétitions sportives. « On n’a pas à porter de vêtements religieux quand on fait du sport », avait-il affirmé au micro de RTL, ajoutant que permettre une telle chose « serait un coup de canif très important contre le pacte républicain ».
LIRE LA SUITE
LIRE LA SUITE