Le président de la République poursuit ses visites de terrain au rythme d’une à deux sorties par semaine depuis la promulgation de la réforme des retraites. Emmanuel Macron est attendu vers 11 h 45 au lycée technologique et professionnel Bernard-Palissy à Saintes, jeudi 4 mai, où il doit présenter la réforme du lycée professionnel. Il sera accompagné des ministres de l’éducation nationale, Pap Ndiaye, du travail, Olivier Dussopt, en première ligne sur les retraites, et de l’enseignement professionnel, Carole Grandjean.
La préfecture de Charente-Maritime a publié un arrêté interdisant toute « manifestation » et « attroupement » autour du lycée professionnel. Le préfet, Nicolas Basselier, motive sa décision par la crainte de « troubles à l’ordre public » dans le cadre de la contestation de la réforme des retraites et au regard d’appels à la mobilisation sur les réseaux sociaux de « groupes radicaux de la Charente-Maritime et des départements voisins ». Il évoque aussi plus spécifiquement des menaces d’un individu disant sur Facebook vouloir porter « un fusil à lunette avec des munitions » à l’occasion de la venue du président de la République. L’arrêté court de 7 h 30 à 18 heures.
Déterminé à reprendre la main et à tourner la page de la crise des retraites avec des sujets qu’il estime plus proches des préoccupations des Français, Emmanuel Macron s’attaque cette fois à la réforme du lycée professionnel, qu’il avait annoncée lors de sa campagne de 2022, et entend « accélérer » en la matière, avec un projet de loi d’ici à l’été. Il s’agit de renforcer l’attrait pour ces filières, en donnant accès à des formations plus qualifiantes, d’améliorer l’insertion professionnelle des jeunes et de lutter contre le décrochage scolaire afin de faire de la voie professionnelle « une voie d’excellence ».
La préfecture de Charente-Maritime a publié un arrêté interdisant toute « manifestation » et « attroupement » autour du lycée professionnel. Le préfet, Nicolas Basselier, motive sa décision par la crainte de « troubles à l’ordre public » dans le cadre de la contestation de la réforme des retraites et au regard d’appels à la mobilisation sur les réseaux sociaux de « groupes radicaux de la Charente-Maritime et des départements voisins ». Il évoque aussi plus spécifiquement des menaces d’un individu disant sur Facebook vouloir porter « un fusil à lunette avec des munitions » à l’occasion de la venue du président de la République. L’arrêté court de 7 h 30 à 18 heures.
Déterminé à reprendre la main et à tourner la page de la crise des retraites avec des sujets qu’il estime plus proches des préoccupations des Français, Emmanuel Macron s’attaque cette fois à la réforme du lycée professionnel, qu’il avait annoncée lors de sa campagne de 2022, et entend « accélérer » en la matière, avec un projet de loi d’ici à l’été. Il s’agit de renforcer l’attrait pour ces filières, en donnant accès à des formations plus qualifiantes, d’améliorer l’insertion professionnelle des jeunes et de lutter contre le décrochage scolaire afin de faire de la voie professionnelle « une voie d’excellence ».
« Le but, c’est que chacun puisse trouver un bon métier, un métier avec un bon salaire, et qui a du sens », souligne Emmanuel Macron dans une tribune publiée mercredi soir sur Facebook et LinkedIn, en promettant d’investir « près de 1 milliard par an » pour les lycées professionnels. Le chef de l’Etat annonce que « les stages seront plus nombreux. Ils seront aussi rémunérés, parce que tout travail doit payer ».
Les gratifications seraient progressives
Un tiers des lycéens, environ 621 000 élèves, sont scolarisés en lycée professionnel. C’est un public souvent « fragile, jeune et hétérogène », relève une conseillère présidentielle. Seuls un bachelier professionnel sur deux et un quart des élèves titulaires d’un CAP parviennent à s’insérer dans l’emploi dans l’année suivant l’obtention de leur diplôme. Et parmi ceux qui poursuivent leur formation en BTS, un trop grand nombre décroche dès la première année, analyse l’Elysée.
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