Ne pas se fier aux idées reçues
Scott Anthony, consultant en gestion, nous livre dans son blog du Harvard Business Review, une analyse qui identifie dix mythes sur l'innovation, dans les secteurs des services financiers. Force est de constater qu'il y a bel et bien des idées reçues qui empêchent l’essor des affaires par l'innovation. Premièrement, l'idée que l'innovation est aléatoire s'avère être fausse, car l'innovation peut être disciplinée et mesurée à diverses étapes des processus en R&D. Ensuite, c'est une erreur de penser que l'innovation n'est que le fruit des génies, car il existe une différence entre le facteur innovation et le facteur créativité. L'un peut en effet être indépendant de l'autre. De plus, il n'est pas essentiel d'avoir un laboratoire pour innover, car l'innovation est essentiellement innée, et peut donc apparaitre à n'importe quel moment, et à n'importe quel niveau de production ou de commercialisation. Une autre fausse idée est celle de croire que c’est la technologie qui triomphe en matière d’innovation. Or, il s’avère que c’est la valeur d’un modèle d’affaires qui permet de faire la différence, car la performance des ventes ne se résume pas à une optimisation technologique, mais aussi, et surtout à l’accessibilité du produit. Prenons le succès du fonds « FEFISOL » qui mérite d’être cité en exemple.
FEFISOL, un service financier pour le monde rural en Afrique
Une fois les mythes de l’innovation mis de côté, et la réflexion, entamée sur un modèle d’affaires différent, il faut admettre une dimension solidaire et sociale, qui peut s’avérer porteuse de marchés encore inexplorés. SIDI (Solidarité internationale pour le Développement et l’Investissement) en fait un exemple, car, il a récemment lancé FEFISOL, un fonds européen de financement solidaire pour l'Afrique, avec l'aide de différents partenaires. Ce fonds se caractérise et se différencie des services financiers traditionnels par son caractère tripartite. Et c'est là que se trouve l'innovation, car ce sont aussi bien des organismes publics d'intérêts généraux, que des investisseurs institutionnels, et des acteurs privés, qui soutiennent ce fonds. Ainsi, la synergie entre les différents acteurs donne naissance à des services financiers innovants, qui n’auraient pu voir le jour autrement. Ces derniers ont en effet une viabilité économique qui impacte le social, ce qui est tout à fait remarquable sur ce secteur. L'objectif de ce fonds est de répondre en premier lieu, au manque de financement des zones rurales en Afrique, en soutenant les organismes de microcrédit locaux. Les investissements en microfinance en Afrique ne représentent que 7 % des investissements mondiaux, alors que le marché y est énorme. Les façons d’innover sur le secteur des services financiers sont donc nombreuses, encore faut-il vouloir envisager une innovation de rupture. S’orienter vers des fonds solidaires, peut en effet paraitre risqué, mais preuve est faite que cette idée est porteuse d’innovation et donc de croissance.
Scott Anthony, consultant en gestion, nous livre dans son blog du Harvard Business Review, une analyse qui identifie dix mythes sur l'innovation, dans les secteurs des services financiers. Force est de constater qu'il y a bel et bien des idées reçues qui empêchent l’essor des affaires par l'innovation. Premièrement, l'idée que l'innovation est aléatoire s'avère être fausse, car l'innovation peut être disciplinée et mesurée à diverses étapes des processus en R&D. Ensuite, c'est une erreur de penser que l'innovation n'est que le fruit des génies, car il existe une différence entre le facteur innovation et le facteur créativité. L'un peut en effet être indépendant de l'autre. De plus, il n'est pas essentiel d'avoir un laboratoire pour innover, car l'innovation est essentiellement innée, et peut donc apparaitre à n'importe quel moment, et à n'importe quel niveau de production ou de commercialisation. Une autre fausse idée est celle de croire que c’est la technologie qui triomphe en matière d’innovation. Or, il s’avère que c’est la valeur d’un modèle d’affaires qui permet de faire la différence, car la performance des ventes ne se résume pas à une optimisation technologique, mais aussi, et surtout à l’accessibilité du produit. Prenons le succès du fonds « FEFISOL » qui mérite d’être cité en exemple.
FEFISOL, un service financier pour le monde rural en Afrique
Une fois les mythes de l’innovation mis de côté, et la réflexion, entamée sur un modèle d’affaires différent, il faut admettre une dimension solidaire et sociale, qui peut s’avérer porteuse de marchés encore inexplorés. SIDI (Solidarité internationale pour le Développement et l’Investissement) en fait un exemple, car, il a récemment lancé FEFISOL, un fonds européen de financement solidaire pour l'Afrique, avec l'aide de différents partenaires. Ce fonds se caractérise et se différencie des services financiers traditionnels par son caractère tripartite. Et c'est là que se trouve l'innovation, car ce sont aussi bien des organismes publics d'intérêts généraux, que des investisseurs institutionnels, et des acteurs privés, qui soutiennent ce fonds. Ainsi, la synergie entre les différents acteurs donne naissance à des services financiers innovants, qui n’auraient pu voir le jour autrement. Ces derniers ont en effet une viabilité économique qui impacte le social, ce qui est tout à fait remarquable sur ce secteur. L'objectif de ce fonds est de répondre en premier lieu, au manque de financement des zones rurales en Afrique, en soutenant les organismes de microcrédit locaux. Les investissements en microfinance en Afrique ne représentent que 7 % des investissements mondiaux, alors que le marché y est énorme. Les façons d’innover sur le secteur des services financiers sont donc nombreuses, encore faut-il vouloir envisager une innovation de rupture. S’orienter vers des fonds solidaires, peut en effet paraitre risqué, mais preuve est faite que cette idée est porteuse d’innovation et donc de croissance.