
« Il parle trop », accuse le centriste, qui invite le président, au lieu de « jouer les va-t-en-guerre », à accélérer les livraisons d'armes et de munitions à Kiev. « Ce que demandent les Ukrainiens aux Français, c'est avant tout que nous soyons un allié crédible et fiable », chapitre-t-il, alors que Paris fait figure de mauvais élève en termes de soutien militaire. Ne fallait-il pas poser des limites à Vladimir Poutine, toutefois ? « Qui peut croire un seul instant que les Russes, qui ne sont pas capables d'enfoncer l'armée ukrainienne, de conquérir un pays avec une armée affaiblie, soient une réelle et sérieuse menace conventionnelle pour l'Otan ? » Le président de la région Normandie met par ailleurs en garde l'exécutif, « pompier-pyromane », contre la tentation de frapper les collectivités territoriales au porte-monnaie pour combler le gouffre de la dette.
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