Les COP réunissent des « dirigeants, experts et personnes d’influence » dans la « zone bleue », dédiée aux négociations, affirme l’ONU Climat sans faire mention explicite des lobbys.
De fait, les groupes de pression peuvent obtenir une accréditation en intégrant une délégation nationale ou l’une des plus de 2 000 organisations « observatrices » (ONG, organisations professionnelles).
L’absence de règles claires sur les conflits d’intérêts est souvent critiquée. La présidence de la COP28 elle-même est accusée d’un flagrant mélange des genres depuis lundi (27 novembre). La BBC ayant révélé des briefings internes incluant des points de discussion sur des projets énergétiques émiratis pour des réunions COP avec des gouvernements.
Ces documents auraient servi pour des rencontres avec Sultan Al Jaber entre juillet et octobre 2023.
« Quand on pense au lobbyisme, on pense à des réunions à huis clos entre entreprises et décideurs », explique à l’AFP Faye Holder, du think tank InfluenceMap. Mais cela peut aussi inclure « des publications sur les réseaux sociaux, de la publicité, du sponsoring ou l’utilisation du poids d’organisations professionnelles ou d’organisations de façade ».
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