On a dernièrement entendu parler des milices du Hachd al-Chaabi, dont un certain nombre seraient téléguidées par l’Iran. Le Hamas, Les Houtis en Yémen, le Hezbollah au Liban, font aussi l’actualité en Orient. Qui sont ces ramifications de l’Iran ?
Les milices Hachd al-Chaabi, ou forces de la mobilisation populaire si on traduit en français, sont nées en 2014 dans le cadre de la lutte contre Daesh. À l’époque, le grand ayatollah Ali al-Sistani, qui est le principal religieux irakien, a appelé à la mobilisation des chiites contre Daesh. Plus de 100 000 personnes se sont engagées dans des milices, qui sont restées actives après la guerre. Maintenant, elles sont payées par le ministère de la Défense irakien. Ces milices sont assez autonomes, mais plusieurs d’entre elles sont téléguidées par Téhéran. La milice de Moqtada al-Sadr, imam un peu distant de l’Iran, mais dont le jeu est flou, ne dépend pas de Téhéran a priori. Plus de 150 000 combattants composent ces milices aujourd’hui, ils sont employés en Syrie où 50 000 d’entre eux sont déployés pour permettre à Assad de tenir le pays. La minorité alaouite sur laquelle le président syrien se reposait a été saignée par la guerre, et il ne peut pas se passer des milices chiites pour contrôler le territoire. Elles ne servent pas seulement à cela en Syrie. Les milices font aussi la continuité géographique entre l’Iran et le Hezbollah pour l’acheminement d’armes, de munitions et d’équipements militaires ensuite pointés vers Israël
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