Un maillon important de la biodiversité
Malgré des idées reçues et un imaginaire fantastique très développé, la chauve-souris est un maillon important de la biodiversité dans nos villes. Notamment la Pipistrelle commune, une petite espèce de chauves-souris européenne, très dépendante de l’habitat humain, le plus souvent dans les petites anfractuosités des bâtiments, inaccessibles aux prédateurs de proximité. Avec sa taille de quelques centimètres, la Pipistrelle est loin de sa cousine géante d’Asie qui atteint un mètre d’envergure ou de l’impressionnant renard volant des Philippines, malheureusement en voie d’extinction.
Pourtant, un certain nombre de pratiques ont eu raison d’une bonne partie de la population des chauves-souris en milieu urbain : traitements nocifs pour les charpentes, destruction des alignements d’arbres, suppression des haies, pollution lumineuse, etc. Plus généralement, les opérations de renouvellement urbain, lorsqu’elles ignorent la question de la biodiversité, causent le déclin de cette espèce.
Démoustiquer les villes grâce aux chiroptères
Leur réintroduction permettrait de lutter contre de multiples fléaux urbains, à l’image du moustique tigre, si virulent l’été. Les chauves-souris peuvent en effet dévorer jusqu’à trois mille moustiques par nuit tout en se déplaçant dans un rayon de deux kilomètres autour de leur abri. Plusieurs municipalités se sont lancées dans ce pari.
À Toulouse, trente-cinq nichoirs ont été installés (1).
Au sein de la Métropole Toulousaine, la mairie de Blagnac fait également confiance aux mammifères en installant une trentaine d’abris spécialement conçus pour les accueillir (2).
Sur le Campus de Rennes, un projet étudiant, nommé Chiroazhon, vise à mettre en place des protocoles d’étude et de sauvegarde des chiroptères qui peuplent la ville (3).
Un projet chauve-souris
Enfin, à Grenoble, un projet Chauve-souris s’est vu allouer un budget de quarante mille euros pour réaliser plusieurs centaines de gîtes (4). Le projet grenoblois porte également sur deux autres espèces urbaines en danger : les hirondelles et les mésanges qui ont aussi un rôle de régulateur sur des nuisibles tels que la pyrale du buis ou la chenille processionnaire.
Pourquoi ne pas améliorer étendre ces initiatives, voire les généraliser, afin que les constructions nouvelles puissent accueillir cette biodiversité ?
(1) https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/toulouse-installent-nichoirs-chauve-souris-lutter-contre-moustique-tigre_16822975.html
(2) https://www.francebleu.fr/infos/climat-environnement/la-mairie-de-blagnac-parie-sur-les-chauves-souris-pour-lutter-contre-le-moustique-tigre-1524582019
(3) https://www.univ-rennes1.fr/actualites/30112017/chiroazhon-un-projet-pour-preserver-les-chauves-souris-au-coeur-de-la-metropole
Malgré des idées reçues et un imaginaire fantastique très développé, la chauve-souris est un maillon important de la biodiversité dans nos villes. Notamment la Pipistrelle commune, une petite espèce de chauves-souris européenne, très dépendante de l’habitat humain, le plus souvent dans les petites anfractuosités des bâtiments, inaccessibles aux prédateurs de proximité. Avec sa taille de quelques centimètres, la Pipistrelle est loin de sa cousine géante d’Asie qui atteint un mètre d’envergure ou de l’impressionnant renard volant des Philippines, malheureusement en voie d’extinction.
Pourtant, un certain nombre de pratiques ont eu raison d’une bonne partie de la population des chauves-souris en milieu urbain : traitements nocifs pour les charpentes, destruction des alignements d’arbres, suppression des haies, pollution lumineuse, etc. Plus généralement, les opérations de renouvellement urbain, lorsqu’elles ignorent la question de la biodiversité, causent le déclin de cette espèce.
Démoustiquer les villes grâce aux chiroptères
Leur réintroduction permettrait de lutter contre de multiples fléaux urbains, à l’image du moustique tigre, si virulent l’été. Les chauves-souris peuvent en effet dévorer jusqu’à trois mille moustiques par nuit tout en se déplaçant dans un rayon de deux kilomètres autour de leur abri. Plusieurs municipalités se sont lancées dans ce pari.
À Toulouse, trente-cinq nichoirs ont été installés (1).
Au sein de la Métropole Toulousaine, la mairie de Blagnac fait également confiance aux mammifères en installant une trentaine d’abris spécialement conçus pour les accueillir (2).
Sur le Campus de Rennes, un projet étudiant, nommé Chiroazhon, vise à mettre en place des protocoles d’étude et de sauvegarde des chiroptères qui peuplent la ville (3).
Un projet chauve-souris
Enfin, à Grenoble, un projet Chauve-souris s’est vu allouer un budget de quarante mille euros pour réaliser plusieurs centaines de gîtes (4). Le projet grenoblois porte également sur deux autres espèces urbaines en danger : les hirondelles et les mésanges qui ont aussi un rôle de régulateur sur des nuisibles tels que la pyrale du buis ou la chenille processionnaire.
Pourquoi ne pas améliorer étendre ces initiatives, voire les généraliser, afin que les constructions nouvelles puissent accueillir cette biodiversité ?
(1) https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/toulouse-installent-nichoirs-chauve-souris-lutter-contre-moustique-tigre_16822975.html
(2) https://www.francebleu.fr/infos/climat-environnement/la-mairie-de-blagnac-parie-sur-les-chauves-souris-pour-lutter-contre-le-moustique-tigre-1524582019
(3) https://www.univ-rennes1.fr/actualites/30112017/chiroazhon-un-projet-pour-preserver-les-chauves-souris-au-coeur-de-la-metropole