C'est un avertissement lancé ce lundi 25 septembre par Valdis Dombrovskis, devant les étudiants de la prestigieuse université Tsinghua de Pékin. "Les entreprises européennes sont inquiètes de la direction que prend la Chine ", a déclaré le commissaire européen au Commerce. Selon lui, "beaucoup d’entre elles s’interrogent sur leur place dans ce pays", en raison d’un "environnement commercial plus politisé".
"Cela s’est traduit par une moindre transparence, un accès inégal aux marchés publics, des discriminations sur les normes et exigences en matière de sécurité, ainsi que des exigences en matière de localisation et de transfert de données", a-t-il affirmé.
La loi anti-espionnage adoptée en juillet
Le commissaire européen, en visite pour quatre jours à l’occasion du Dialogue économique et commercial entre la Chine et l’Union européenne (UE), a cité les lois de sécurité nationale récemment approuvées en Chine. "La nouvelle loi sur les relations étrangères (NDLR : adoptée fin juin dernier par le Parlement chinois) et la nouvelle version de la loi anti-espionnage inquiètent grandement notre communauté d’affaires", a-t-il souligné, car "leur ambiguïté laisse trop de marge d’interprétation".
Les milieux d’affaires sont en effet préoccupés depuis l’entrée en vigueur en juillet dernier d’une nouvelle version de la loi anti-espionnage. Le texte renforce sensiblement la marge de manoeuvre des autorités contre ce qu’elles considèrent comme des menaces à la sécurité nationale.
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