La France est confrontée, comme les autres États européens, à des prix de l’électricité qui ont fortement augmenté suite à la baisse des approvisionnements en gaz russe.
Pour remédier aux prix élevés, la Commission européenne a proposé mi-mars une refonte du marché de l’électricité au niveau européen. Le Parlement européen a déjà rendu sa position, tandis que les États membres sont toujours en négociation.
La France, elle, bataille sur deux fronts.
À Bruxelles d’abord, avec les États membres rétifs à l’intégration des actifs nucléaires existants dans les mécanismes de régulation des prix de l’électricité en cours de réforme.
À Paris ensuite, avec EDF, propriétaire et exploitant des centrales nucléaires françaises, dont le patron fraîchement nommé, Luc Rémont, n’est pas aligné sur la position française à Bruxelles.
La France doit pourtant trouver le moyen de maintenir son système énergétique dans le cadre des règles européennes sur la concurrence, mais aussi, comme promis par le président de la République Emmanuel Macron fin septembre, de « reprendre le contrôle du prix de l’électricité » d’ici fin octobre.
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