L'innovation ouverte en marche
Les entreprises qui optent pour l'open innovation sont de plus en plus nombreuses, et si ce modèle ne date pas d'hier, c'est le manque de productivité en R&D qui le remet au-devant de la scène. Toute entreprise sait que dans un environnement ultra concurrentiel, seule l'innovation permet de se démarquer, et les simples optimisations ne sont plus suffisantes. C'est la rupture que convoitent désormais les entreprises, et pour la développer sur des cycles courts, il faut savoir s'ouvrir aux compétences et aux idées extérieures. Et c'est le pas qu'ont franchi bon nombre d'entreprises, soucieuses de réduire les cycles d'innovation par des échanges plus réactifs et spontanés. Ce système se pratique entre acteurs de différents secteurs, mais aussi des acteurs extérieurs au monde industriel, où les calculs prennent en compte les contraintes financières, en estimant les risques à tous les niveaux. Et c'est pour acquérir des idées décloisonnées de ce monde que les entreprises ont renforcé leurs liens avec les universités.
Open innovation : les entreprises renforcent leurs liens avec les universités
Une capacité à développer des innovations qui ne tiennent pas compte des contraintes industrielles est le point fort des universités. Cette méthode de recherche pourrait ne pas paraitre adéquate, mais c'est pourtant la clé de l'innovation de rupture. Les chercheurs d'universités sont, en effet plus axés sur une recherche « créative », que sur une recherche cadrée par des objectifs commerciaux. Ainsi, ils sont bien plus aptes à créer une rupture que les chercheurs industriels. Plutôt que de se contenter d'échanger des idées sur des plateformes sociales, les entreprises investissent désormais dans des infrastructures, et vont jusqu'à financer une grosse part du budget des grandes écoles, pour que chercheurs industriels et universitaires soient physiquement réunis. C’est ainsi que les modèles d'open innovation prennent peu à peu forme dans un grand nombre d'universités, où PME et grandes entreprises sont plus que jamais présentes. Toutefois, il n’est pas toujours évident de se lancer dans un modèle d’open innovation, encore moins avec des universités.
L'innovation ouverte a ses contraintes
Le premier facteur qui jusqu'alors freinait l'open innovation est évidemment le risque financier. Consacrer son budget R&D, à l'innovation de rupture, c'est en effet risquer de ne voir aucune innovation arriver sur le marché sur le court terme. De plus, avec de nombreux intervenants dans le processus, les pratiques douteuses ne sont jamais loin. C’est la raison pour laquelle les chercheurs des universités sont très méfiants, et il appartient aux entreprises de cadrer les recherches pour faire régner la confiance. En effet, lorsqu'une innovation arrive à son terme, l'entreprise qui a déjà beaucoup investi se focalise sur son ROI et bien souvent, le problème de la propriété intellectuelle se pose. Aussi faut-il distinguer plusieurs degrés d'ouverture dans l'open innovation, ces degrés permettant d'établir des contrats entre intervenants, au plus près des attentes de chacun. Une première ouverture qui implique des laboratoires de recherche ne sera en effet pas sujette à des attentes bipartites. Ainsi, pour garantir le succès d’une innovation ouverte avec des universitaires, les entreprises doivent trouver le juste milieu pour que le savoir de ces derniers puisse être utilisé, tout en admettant qu’ils y trouvent aussi leur compte.
Les entreprises qui optent pour l'open innovation sont de plus en plus nombreuses, et si ce modèle ne date pas d'hier, c'est le manque de productivité en R&D qui le remet au-devant de la scène. Toute entreprise sait que dans un environnement ultra concurrentiel, seule l'innovation permet de se démarquer, et les simples optimisations ne sont plus suffisantes. C'est la rupture que convoitent désormais les entreprises, et pour la développer sur des cycles courts, il faut savoir s'ouvrir aux compétences et aux idées extérieures. Et c'est le pas qu'ont franchi bon nombre d'entreprises, soucieuses de réduire les cycles d'innovation par des échanges plus réactifs et spontanés. Ce système se pratique entre acteurs de différents secteurs, mais aussi des acteurs extérieurs au monde industriel, où les calculs prennent en compte les contraintes financières, en estimant les risques à tous les niveaux. Et c'est pour acquérir des idées décloisonnées de ce monde que les entreprises ont renforcé leurs liens avec les universités.
Open innovation : les entreprises renforcent leurs liens avec les universités
Une capacité à développer des innovations qui ne tiennent pas compte des contraintes industrielles est le point fort des universités. Cette méthode de recherche pourrait ne pas paraitre adéquate, mais c'est pourtant la clé de l'innovation de rupture. Les chercheurs d'universités sont, en effet plus axés sur une recherche « créative », que sur une recherche cadrée par des objectifs commerciaux. Ainsi, ils sont bien plus aptes à créer une rupture que les chercheurs industriels. Plutôt que de se contenter d'échanger des idées sur des plateformes sociales, les entreprises investissent désormais dans des infrastructures, et vont jusqu'à financer une grosse part du budget des grandes écoles, pour que chercheurs industriels et universitaires soient physiquement réunis. C’est ainsi que les modèles d'open innovation prennent peu à peu forme dans un grand nombre d'universités, où PME et grandes entreprises sont plus que jamais présentes. Toutefois, il n’est pas toujours évident de se lancer dans un modèle d’open innovation, encore moins avec des universités.
L'innovation ouverte a ses contraintes
Le premier facteur qui jusqu'alors freinait l'open innovation est évidemment le risque financier. Consacrer son budget R&D, à l'innovation de rupture, c'est en effet risquer de ne voir aucune innovation arriver sur le marché sur le court terme. De plus, avec de nombreux intervenants dans le processus, les pratiques douteuses ne sont jamais loin. C’est la raison pour laquelle les chercheurs des universités sont très méfiants, et il appartient aux entreprises de cadrer les recherches pour faire régner la confiance. En effet, lorsqu'une innovation arrive à son terme, l'entreprise qui a déjà beaucoup investi se focalise sur son ROI et bien souvent, le problème de la propriété intellectuelle se pose. Aussi faut-il distinguer plusieurs degrés d'ouverture dans l'open innovation, ces degrés permettant d'établir des contrats entre intervenants, au plus près des attentes de chacun. Une première ouverture qui implique des laboratoires de recherche ne sera en effet pas sujette à des attentes bipartites. Ainsi, pour garantir le succès d’une innovation ouverte avec des universitaires, les entreprises doivent trouver le juste milieu pour que le savoir de ces derniers puisse être utilisé, tout en admettant qu’ils y trouvent aussi leur compte.