Lutte contre les discriminations : bilan 2011
La Charte de la diversité a su être un moteur incitatif pour les dirigeants d'entreprise voulant s'impliquer dans une politique de recrutement sans discrimination. Cependant, le fait de signer la charte ne signifie pas, être engagé. Il ne suffit pas d'avoir de bonnes intentions, mais surtout de mener des actions concrètes. Ainsi, à l'heure du bilan 2011 sur la diversité en entreprises, il apparait que les efforts en matière de lutte contre la discrimination se sont amoindris. Dressé par Inergie-Pôle Opinion, le bilan montre en effet que seul un tiers des entreprises a une politique RH qui respecte les principes fondamentaux de la lutte contre la discrimination. Tant au niveau du recrutement que des plans d'évolution des salariés, les entreprises restent très peu engagées et notamment les PME, qui restent les moins assidues en la matière.
Les mentalités peinent à changer
Le bilan établi par Inergie-Pôle Opinion fait tout de même état d'une sensible amélioration au niveau de la gestion des carrières dans les grandes entreprises. Ainsi, une bonne majorité des salariés fait l'objet d'une évaluation individuelle. Mais le problème des mentalités persiste à ralentir cette progression, notamment au sein des PME, où le dialogue sur ces sujets est encore peu, voir pas du tout engagé. La diversité n'est toujours pas considérée comme un facteur essentiel à la bonne marche des affaires, et c'est cette mentalité qui fait prendre du retard à la France par rapport aux autres pays surtout les pays anglos saxons. L'éthique est considérée par ces derniers comme un facteur essentiel à leur développement, alors qu'en France, l'éthique n'est considérée à sa juste valeur, que par les plus grands groupes, comme ceux du CAC 40. La diversité s'essouffle donc, mais essentiellement au niveau des PME.
Et la loi ?
Les mentalités continues certes d'évoluer, mais trop lentement. Alors que le bilan sur la Charte de la Diversité témoigne de bonnes intentions, mais d'un cruel manque d'action, on peut se demander si des contraintes législatives supplémentaires ne pourraient pas améliorer les choses. Il existe déjà des lois, notamment sur les critères d'âges, de sexe et de handicap, et ces dernières ont montré leur efficacité. Ainsi, il serait favorable de renforcer la législation sur la diversité en incluant les discriminations dans leur sens large. Etre stagiaire, jeune ou encore originaire d'un pays étranger sont autant de facteurs discriminants, qui devraient être considérés par la loi. Ainsi, les entreprises, et surtout les PME, seraient incitées à s'engager réellement dans une politique RH, orientée vers la diversité. Il n’y aurait que du bon pour les PME, car ces dernières ont tendance à oublier aussi, que la diversité est un facteur d’innovation important.
La Charte de la diversité a su être un moteur incitatif pour les dirigeants d'entreprise voulant s'impliquer dans une politique de recrutement sans discrimination. Cependant, le fait de signer la charte ne signifie pas, être engagé. Il ne suffit pas d'avoir de bonnes intentions, mais surtout de mener des actions concrètes. Ainsi, à l'heure du bilan 2011 sur la diversité en entreprises, il apparait que les efforts en matière de lutte contre la discrimination se sont amoindris. Dressé par Inergie-Pôle Opinion, le bilan montre en effet que seul un tiers des entreprises a une politique RH qui respecte les principes fondamentaux de la lutte contre la discrimination. Tant au niveau du recrutement que des plans d'évolution des salariés, les entreprises restent très peu engagées et notamment les PME, qui restent les moins assidues en la matière.
Les mentalités peinent à changer
Le bilan établi par Inergie-Pôle Opinion fait tout de même état d'une sensible amélioration au niveau de la gestion des carrières dans les grandes entreprises. Ainsi, une bonne majorité des salariés fait l'objet d'une évaluation individuelle. Mais le problème des mentalités persiste à ralentir cette progression, notamment au sein des PME, où le dialogue sur ces sujets est encore peu, voir pas du tout engagé. La diversité n'est toujours pas considérée comme un facteur essentiel à la bonne marche des affaires, et c'est cette mentalité qui fait prendre du retard à la France par rapport aux autres pays surtout les pays anglos saxons. L'éthique est considérée par ces derniers comme un facteur essentiel à leur développement, alors qu'en France, l'éthique n'est considérée à sa juste valeur, que par les plus grands groupes, comme ceux du CAC 40. La diversité s'essouffle donc, mais essentiellement au niveau des PME.
Et la loi ?
Les mentalités continues certes d'évoluer, mais trop lentement. Alors que le bilan sur la Charte de la Diversité témoigne de bonnes intentions, mais d'un cruel manque d'action, on peut se demander si des contraintes législatives supplémentaires ne pourraient pas améliorer les choses. Il existe déjà des lois, notamment sur les critères d'âges, de sexe et de handicap, et ces dernières ont montré leur efficacité. Ainsi, il serait favorable de renforcer la législation sur la diversité en incluant les discriminations dans leur sens large. Etre stagiaire, jeune ou encore originaire d'un pays étranger sont autant de facteurs discriminants, qui devraient être considérés par la loi. Ainsi, les entreprises, et surtout les PME, seraient incitées à s'engager réellement dans une politique RH, orientée vers la diversité. Il n’y aurait que du bon pour les PME, car ces dernières ont tendance à oublier aussi, que la diversité est un facteur d’innovation important.