L'importance de l’utopie managériale
Les méthodes managériales à force d'être critiquées, ont ranimé les débats sur l'utopie managériale. C’est là, une thématique qui propose de nouvelles voies d'exploration sur le développement des organisations. Et c'est parce qu’aujourd’hui le management a atteint ses limites, que ce tenait en octobre dernier, un séminaire au sujet des utopies managériales. De cette thématique est apparue la problématique de la démocratie en entreprises, problématique que deux entreprises citées en exemple ont su résoudre, justement par l'utopie du management. L'on notera que dans ces deux entreprises, les chefs ne détiennent pas leur pouvoir de leurs supérieurs, mais de leurs subordonnés. Ces derniers peuvent ainsi révoquer leur manager, s'ils considèrent qu'il n'est pas à la hauteur. Les employés ont donc un niveau de responsabilité qui les intègre réellement dans les processus organisationnels et de production. Une responsabilisation qui sort du modèle traditionnel « Père-fils » où les employés sont surveillés et sanctionnés au moindre écart.
Quand les employés sont trop infantilisés
Ce modèle est employé par la majorité des entreprises, mais il a l'inconvénient de réduire l’engagement des employés, qui ne font ni plus ni moins que ce qu’on leur dit, sans jamais être réellement impliqués, ce qui par ailleurs leur fait perdre la notion de leur réelle utilité dans l'entreprise. En considérant que cette infantilisation du salarié est quasi systématique, on ne peut pas dire que les entreprises soient démocratiques. Bien que ces dernières fassent des efforts en matière de communication, notamment en accordant un pouvoir de parole de plus en plus important aux employés, cela ne suffit pas à rendre une entreprise démocratique. Ainsi, pour mobiliser au mieux l'intelligence collective, il convient d'aborder le concept de démocratie en entreprise, dans sa globalité. Cela finira par aboutir sur, des réflexions utopiques de management, une plus grande humanisation et une rupture innovante des modèles.
La dimension humaine de la démocratie
À l'image des deux sociétés citées pendant le séminaire d'octobre dernier, il apparait que la considération de chacun, en tant qu’individu responsable, est le facteur qui définit au mieux la démocratie en entreprise. Le rapport de partage qui place chaque employé au cœur du développement de l'entreprise fait de cette dernière un éco système économique pérenne. Évidemment, les dispositifs de contrôle sont indispensables, mais il faut partir du principe que la confiance accordée aux employés, générera un engagement plus fort de leur part. Ainsi, dans la responsabilisation globale qu'induit le rapport démocratique, la performance économique peut être conciliée avec éthique sociale. Et c'est la prise de conscience que les employés peuvent être, chacun à leur niveau, des moteurs d'innovation, qui a réorienté les réflexions managériales. Tout l’enjeu consiste maintenant pour le management, à comprendre que l'intelligence collective ne peut être cloisonnée par des conditions dictées par une hiérarchie qui n'a qu'à l'esprit, le ROI. Pour entrer concrètement dans des démarches RSE et de développement durable, la démocratie en entreprise doit être réelle, à savoir que sans confiance envers les employés, celle-ci ne peut exister.
Les méthodes managériales à force d'être critiquées, ont ranimé les débats sur l'utopie managériale. C’est là, une thématique qui propose de nouvelles voies d'exploration sur le développement des organisations. Et c'est parce qu’aujourd’hui le management a atteint ses limites, que ce tenait en octobre dernier, un séminaire au sujet des utopies managériales. De cette thématique est apparue la problématique de la démocratie en entreprises, problématique que deux entreprises citées en exemple ont su résoudre, justement par l'utopie du management. L'on notera que dans ces deux entreprises, les chefs ne détiennent pas leur pouvoir de leurs supérieurs, mais de leurs subordonnés. Ces derniers peuvent ainsi révoquer leur manager, s'ils considèrent qu'il n'est pas à la hauteur. Les employés ont donc un niveau de responsabilité qui les intègre réellement dans les processus organisationnels et de production. Une responsabilisation qui sort du modèle traditionnel « Père-fils » où les employés sont surveillés et sanctionnés au moindre écart.
Quand les employés sont trop infantilisés
Ce modèle est employé par la majorité des entreprises, mais il a l'inconvénient de réduire l’engagement des employés, qui ne font ni plus ni moins que ce qu’on leur dit, sans jamais être réellement impliqués, ce qui par ailleurs leur fait perdre la notion de leur réelle utilité dans l'entreprise. En considérant que cette infantilisation du salarié est quasi systématique, on ne peut pas dire que les entreprises soient démocratiques. Bien que ces dernières fassent des efforts en matière de communication, notamment en accordant un pouvoir de parole de plus en plus important aux employés, cela ne suffit pas à rendre une entreprise démocratique. Ainsi, pour mobiliser au mieux l'intelligence collective, il convient d'aborder le concept de démocratie en entreprise, dans sa globalité. Cela finira par aboutir sur, des réflexions utopiques de management, une plus grande humanisation et une rupture innovante des modèles.
La dimension humaine de la démocratie
À l'image des deux sociétés citées pendant le séminaire d'octobre dernier, il apparait que la considération de chacun, en tant qu’individu responsable, est le facteur qui définit au mieux la démocratie en entreprise. Le rapport de partage qui place chaque employé au cœur du développement de l'entreprise fait de cette dernière un éco système économique pérenne. Évidemment, les dispositifs de contrôle sont indispensables, mais il faut partir du principe que la confiance accordée aux employés, générera un engagement plus fort de leur part. Ainsi, dans la responsabilisation globale qu'induit le rapport démocratique, la performance économique peut être conciliée avec éthique sociale. Et c'est la prise de conscience que les employés peuvent être, chacun à leur niveau, des moteurs d'innovation, qui a réorienté les réflexions managériales. Tout l’enjeu consiste maintenant pour le management, à comprendre que l'intelligence collective ne peut être cloisonnée par des conditions dictées par une hiérarchie qui n'a qu'à l'esprit, le ROI. Pour entrer concrètement dans des démarches RSE et de développement durable, la démocratie en entreprise doit être réelle, à savoir que sans confiance envers les employés, celle-ci ne peut exister.