La réalité de la Planète
Les rapports d’organisations internationales ou d’institutions non gouvernementales rappelant la fragilité de la Planète et l’empreinte écologique de l’homme s’entassent à tel point que leurs contenus risquent une triste banalisation.
Pourtant, les faits sont là : réchauffement de la Terre, fontes des glaces, raréfaction de l’eau, déséquilibre de l’écosystème. La fin du pétrole serait même prévue. En effet, d’après l’AEI (Agence Internationale de l’énergie) « Les découvertes mondiales de pétrole ont atteint un niveau record de baisse en 2016, les entreprises ayant continué à réduire leurs dépenses et les projets de pétrole conventionnel sanctionnés étaient au plus bas niveau depuis plus de 70 ans (1)».
Quoiqu’on en dise, « nous ne pourront pas dire que nous ne savions pas (2)». Mais ce constat à de difficile qu’il impose, avec une acuité de plus en plus présente, de remettre totalement en question notre paradigme de production issue de la Révolution industrielle et des Trente glorieuses qui voyait la Terre comme une ressource inépuisable.
L’humain à la croisée des chemins
L’enjeu quant à lui est assez simple à poser, mais malheureusement, ardu à mettre en œuvre. Comment répondre à des besoins qui augmentent alors que les ressources naturelles diminuent ? L’économie linéaire reposant sur la logique : extraire, fabriquer, jeter est dépassée. Ce business model qui conduit à l’épuisement de la nature doit laisser place à l’économie positive et circulaire.
Quel potentiel pour l’économie circulaire ?
L’économie circulaire est un système économique dit « positif » consistant à voir tout déchet, une fois transformé, comme une ressource. De cette manière là, les villes et les industries peuvent poursuivre leur développement tout en réduisant l’utilisation de ressources naturelles.
Ce modèle économique à ceci d’intéressant à savoir qu’il est particulièrement adapté aux pays développée, puisque leurs déchets constituent la plus grande quantité de matières premières sur terre. Selon le journal Challenges , ce système permettrait d’économiser chaque année 1000 milliards de dollars de ressources naturelles. De cette manière, « la chaleur fatale des Data Centers devient chauffage urbain, les eaux usées deviennent bioplastiques, les déchets organiques deviennent engrais… L'économie circulaire, c'est à la fois moins de matières premières soustraites de l'environnement, moins d'énergie consommée et moins de CO2 rejeté dans l'atmosphère (3)».
Quelques exemples
Si l’économie circulaire a peine à accoucher, elle est cependant déjà bien installée dans certains secteurs. Toujours d’après le quotidien Challenges, l’économie circulaire est déjà une réalité pour la fabrication des métaux ferreux, le papier (la France recycle environ 66% de sa production de papier, soit environ 171 kilos de papier recyclé par seconde) ou encore le verre (avec un taux de recyclage de 63% en France).
D’autres avancées commencent à voir le jour, comme la récupération de métaux nobles incrustés dans la poussière des voiries issue des rejets des pots d’échappement ou encore la production d’énergie verte à partir de marc de café.
Dépasser les contraintes aux changements: le point de vue d’un patron du CAC 40
Deux freins majeurs se posent à l’avènement de ce paradigme économique : la barrière psychologique et la soutenabilité économique du changement.
A ce titre, l’exemple de l’eau est assez intéressant. Appelée parfois « l’or bleu » du fait de sa relative pénurie, l’eau constitue un enjeu d’avenir. Selon Antoine Frérot, PDG de Veolia « aujourd’hui, moins de 2% de l’eau dans le monde est recyclée. Il peut y avoir des barrières psychologiques à la réutilisation de l’eau mais ce marché va nécessairement croitre car il s’agit d’une solution imparable pour lutter contre les problèmes de rareté (4)».
D’une manière générale, « les plus grandes mines du XXIeme siècle sont les déchets des pays développés et ceux des pays émergents (5)». Cependant, l’un des obstacles actuels au développement de l’économie circulaire est la difficulté à trouver une équation économique positive. L’investissement a un coût mais pour faciliter ces transformations, des solutions incitatives pourraient voir le jour. Le patron de Veolia imagine une modification des réglementations comme « une TVA différente pour des produits fabriqués avec des matériaux recyclés (6)», et des incitations politiques pour accélérer ces changements.
Car en définitive l’évolution économique est soutenable. Si le recyclage du papier il y a une vingtaine d’années, en raison des faibles volumes et des techniques, était une opération couteuse, « grâce aux évolutions technologiques, et l’accroissement des volumes, cette filières est aujourd’hui compétitive (7)».
En outre, avec l’augmentation des matériaux recyclables a pour corollaire une augmentation des créations nettes d’emploi ce qui nous permet d’espérer un développement accélérée de l’économie positive ;
Les rapports d’organisations internationales ou d’institutions non gouvernementales rappelant la fragilité de la Planète et l’empreinte écologique de l’homme s’entassent à tel point que leurs contenus risquent une triste banalisation.
Pourtant, les faits sont là : réchauffement de la Terre, fontes des glaces, raréfaction de l’eau, déséquilibre de l’écosystème. La fin du pétrole serait même prévue. En effet, d’après l’AEI (Agence Internationale de l’énergie) « Les découvertes mondiales de pétrole ont atteint un niveau record de baisse en 2016, les entreprises ayant continué à réduire leurs dépenses et les projets de pétrole conventionnel sanctionnés étaient au plus bas niveau depuis plus de 70 ans (1)».
Quoiqu’on en dise, « nous ne pourront pas dire que nous ne savions pas (2)». Mais ce constat à de difficile qu’il impose, avec une acuité de plus en plus présente, de remettre totalement en question notre paradigme de production issue de la Révolution industrielle et des Trente glorieuses qui voyait la Terre comme une ressource inépuisable.
L’humain à la croisée des chemins
L’enjeu quant à lui est assez simple à poser, mais malheureusement, ardu à mettre en œuvre. Comment répondre à des besoins qui augmentent alors que les ressources naturelles diminuent ? L’économie linéaire reposant sur la logique : extraire, fabriquer, jeter est dépassée. Ce business model qui conduit à l’épuisement de la nature doit laisser place à l’économie positive et circulaire.
Quel potentiel pour l’économie circulaire ?
L’économie circulaire est un système économique dit « positif » consistant à voir tout déchet, une fois transformé, comme une ressource. De cette manière là, les villes et les industries peuvent poursuivre leur développement tout en réduisant l’utilisation de ressources naturelles.
Ce modèle économique à ceci d’intéressant à savoir qu’il est particulièrement adapté aux pays développée, puisque leurs déchets constituent la plus grande quantité de matières premières sur terre. Selon le journal Challenges , ce système permettrait d’économiser chaque année 1000 milliards de dollars de ressources naturelles. De cette manière, « la chaleur fatale des Data Centers devient chauffage urbain, les eaux usées deviennent bioplastiques, les déchets organiques deviennent engrais… L'économie circulaire, c'est à la fois moins de matières premières soustraites de l'environnement, moins d'énergie consommée et moins de CO2 rejeté dans l'atmosphère (3)».
Quelques exemples
Si l’économie circulaire a peine à accoucher, elle est cependant déjà bien installée dans certains secteurs. Toujours d’après le quotidien Challenges, l’économie circulaire est déjà une réalité pour la fabrication des métaux ferreux, le papier (la France recycle environ 66% de sa production de papier, soit environ 171 kilos de papier recyclé par seconde) ou encore le verre (avec un taux de recyclage de 63% en France).
D’autres avancées commencent à voir le jour, comme la récupération de métaux nobles incrustés dans la poussière des voiries issue des rejets des pots d’échappement ou encore la production d’énergie verte à partir de marc de café.
Dépasser les contraintes aux changements: le point de vue d’un patron du CAC 40
Deux freins majeurs se posent à l’avènement de ce paradigme économique : la barrière psychologique et la soutenabilité économique du changement.
A ce titre, l’exemple de l’eau est assez intéressant. Appelée parfois « l’or bleu » du fait de sa relative pénurie, l’eau constitue un enjeu d’avenir. Selon Antoine Frérot, PDG de Veolia « aujourd’hui, moins de 2% de l’eau dans le monde est recyclée. Il peut y avoir des barrières psychologiques à la réutilisation de l’eau mais ce marché va nécessairement croitre car il s’agit d’une solution imparable pour lutter contre les problèmes de rareté (4)».
D’une manière générale, « les plus grandes mines du XXIeme siècle sont les déchets des pays développés et ceux des pays émergents (5)». Cependant, l’un des obstacles actuels au développement de l’économie circulaire est la difficulté à trouver une équation économique positive. L’investissement a un coût mais pour faciliter ces transformations, des solutions incitatives pourraient voir le jour. Le patron de Veolia imagine une modification des réglementations comme « une TVA différente pour des produits fabriqués avec des matériaux recyclés (6)», et des incitations politiques pour accélérer ces changements.
Car en définitive l’évolution économique est soutenable. Si le recyclage du papier il y a une vingtaine d’années, en raison des faibles volumes et des techniques, était une opération couteuse, « grâce aux évolutions technologiques, et l’accroissement des volumes, cette filières est aujourd’hui compétitive (7)».
En outre, avec l’augmentation des matériaux recyclables a pour corollaire une augmentation des créations nettes d’emploi ce qui nous permet d’espérer un développement accélérée de l’économie positive ;