La fiscalité, moteur du mécénat artistique
Autrefois, le mécénat éveillait des soupçons quant aux réels objectifs des entreprises, mais la tendance s’inverse. En effet aujourd'hui les entreprises regardées d'un mauvais œil sont celles qui ne font pas de mécénat. Mais si le nombre d'entreprises mécènes a considérablement augmenté au cours des dernières années, ce n'est pas pour la seule raison de la notoriété, mais plutôt pour les avantages fiscaux. En effet, la loi Aillagon votée le premier août 2003 a considérablement fait avancer les choses en simplifiant le régime du mécénat et en octroyant des avantages très incitatifs. Ainsi, depuis l'entrée en vigueur de la loi Aillagon, les contributions des entreprises mécènes, pour l'intérêt général, ont augmenté de 57,5 %. Mais si la législation s'est assouplie, ce n'est pas uniquement pour inciter les entreprises à porter des actions d'intérêt général. En effet, en ce qui concerne le mécénat d'art il s'agit aussi de conserver les trésors nationaux sur le territoire.
Le mécénat pour la sauvegarde du patrimoine culturel
La « loi Musée » d'abord, adoptée le quatre janvier 2002, et la loi Aillagon du 1er août 2003 ensuite, favorisent toutes deux la préservation du patrimoine artistique et plus généralement du patrimoine culturel national. Et pour que l'objectif soit atteint, les avantages fiscaux prévus par ces deux lois sont on ne peut plus incitatifs. En effet, l'acquisition d'une œuvre d'art permet aux entreprises de bénéficier de déductions d'impôts importantes. Elles peuvent notamment déduire de leur résultat, vingt pour cent du prix d'achat de l'œuvre, et ce, pendant cinq ans. Cependant, en contrepartie d'une acquisition artistique, les entreprises doivent s'astreindre à certaines obligations. Tout d'abord, les œuvres sujettes à avantages fiscaux doivent être acquises du vivant des artistes, puis les œuvres doivent être portées aux immobilisations d'actifs dans les journaux comptables. Et ce n'est pas tout, car les entreprises doivent également exposer les œuvres, dans un endroit public et accessible pendant cinq ans. Mais cela ne freine pas l'engouement des entreprises pour le mécénat, jusqu'à faire de l'art un outil managérial.
L'art au service du management
Il faut savoir que les salariés sont nombreux à rejeter les pratiques mécènes de leur entreprise, aussi pour que ces derniers se sentent concernés et appréhendent mieux les aspects du mécénat, certaines entreprises comme Pebeo, ont su marier avec brio, l'art et le management. Pour intéresser ses employés au mécénat d'art, Pebeo, fabricant de peinture décidait récemment d'arrêter sa production le temps d'une présentation artistique, et de convier ses employés à la présentation des lauréats de « Mécènes du Sud », dans l'usine même. Cet événement aura permis à l'entreprise de montrer un lieu de travail avec un autre visage, à ses employés qui pouvaient contempler des œuvres d'art conçues autour des bacs de peinture et des machines. Ainsi, l'univers de l'art en venant se greffer à celui du travail, donne une nouvelle vision aux salariés qui se sentent davantage concernés par les activités de l’entreprise. En d’autres mots, leur niveau d'engagement s'en trouve amélioré, d'où l'intérêt de ce type d'action en termes de management.
Autrefois, le mécénat éveillait des soupçons quant aux réels objectifs des entreprises, mais la tendance s’inverse. En effet aujourd'hui les entreprises regardées d'un mauvais œil sont celles qui ne font pas de mécénat. Mais si le nombre d'entreprises mécènes a considérablement augmenté au cours des dernières années, ce n'est pas pour la seule raison de la notoriété, mais plutôt pour les avantages fiscaux. En effet, la loi Aillagon votée le premier août 2003 a considérablement fait avancer les choses en simplifiant le régime du mécénat et en octroyant des avantages très incitatifs. Ainsi, depuis l'entrée en vigueur de la loi Aillagon, les contributions des entreprises mécènes, pour l'intérêt général, ont augmenté de 57,5 %. Mais si la législation s'est assouplie, ce n'est pas uniquement pour inciter les entreprises à porter des actions d'intérêt général. En effet, en ce qui concerne le mécénat d'art il s'agit aussi de conserver les trésors nationaux sur le territoire.
Le mécénat pour la sauvegarde du patrimoine culturel
La « loi Musée » d'abord, adoptée le quatre janvier 2002, et la loi Aillagon du 1er août 2003 ensuite, favorisent toutes deux la préservation du patrimoine artistique et plus généralement du patrimoine culturel national. Et pour que l'objectif soit atteint, les avantages fiscaux prévus par ces deux lois sont on ne peut plus incitatifs. En effet, l'acquisition d'une œuvre d'art permet aux entreprises de bénéficier de déductions d'impôts importantes. Elles peuvent notamment déduire de leur résultat, vingt pour cent du prix d'achat de l'œuvre, et ce, pendant cinq ans. Cependant, en contrepartie d'une acquisition artistique, les entreprises doivent s'astreindre à certaines obligations. Tout d'abord, les œuvres sujettes à avantages fiscaux doivent être acquises du vivant des artistes, puis les œuvres doivent être portées aux immobilisations d'actifs dans les journaux comptables. Et ce n'est pas tout, car les entreprises doivent également exposer les œuvres, dans un endroit public et accessible pendant cinq ans. Mais cela ne freine pas l'engouement des entreprises pour le mécénat, jusqu'à faire de l'art un outil managérial.
L'art au service du management
Il faut savoir que les salariés sont nombreux à rejeter les pratiques mécènes de leur entreprise, aussi pour que ces derniers se sentent concernés et appréhendent mieux les aspects du mécénat, certaines entreprises comme Pebeo, ont su marier avec brio, l'art et le management. Pour intéresser ses employés au mécénat d'art, Pebeo, fabricant de peinture décidait récemment d'arrêter sa production le temps d'une présentation artistique, et de convier ses employés à la présentation des lauréats de « Mécènes du Sud », dans l'usine même. Cet événement aura permis à l'entreprise de montrer un lieu de travail avec un autre visage, à ses employés qui pouvaient contempler des œuvres d'art conçues autour des bacs de peinture et des machines. Ainsi, l'univers de l'art en venant se greffer à celui du travail, donne une nouvelle vision aux salariés qui se sentent davantage concernés par les activités de l’entreprise. En d’autres mots, leur niveau d'engagement s'en trouve amélioré, d'où l'intérêt de ce type d'action en termes de management.