Qui est Félix Rohatyn ?
Fervent démocrate, Félix Rohatyn proche de Bill Clinton, le nomma ambassadeur à Paris, au moment où l'Europe s’apprête à passer à l'euro. D'origine viennoise, il est contraint de fuir son pays face à la montée du nazisme, et c'est en France qu'il trouve refuge. Il s'envolera pour les États-Unis après la guerre pour y faire ses études supérieures, et y élira domicile en adoptant la nationalité. Très bon élève à l'école, Félix Rohatyn deviendra un redoutable banquier d'affaires et sauvera notamment la ville de New York d'une faillite certaine, lorsque cette dernière l'appelle à la rescousse. Inspiré par la philosophie de Jean Monnet, Félix Rohatyn explique avoir sauvé la ville, avec la conviction que le changement des directions politiques et des structures économiques était possible. Et en matière de changement politique, ce dernier déplore l'absence de rupture dans la gouvernance actuelle d'Obama.
Barak Obama et la méthode Roosevelt
Lors d'une interview, Félix Rohatyn donnait son point de vue sur la gestion de la crise financière, qui selon lui laisse à désirer. Le président, aimant lui-même être comparé à Roosevelt, il était inévitable de rapprocher la façon dont ce dernier avait géré la crise des années 30, et la façon dont Obama gère la crise financière actuelle. Ainsi, lorsqu'on demande à Félix Rohatyn de faire le comparatif, ce dernier ne réfute pas les points communs entre les deux présidents, notamment sur leur approche empirique bien vue par les marchés financiers. Comme la crise financière de 1930, ce sont les folles spéculations qui sont en cause, à la différence près qu'aujourd'hui la crise est aussi industrielle. Cela pourrait donc bien mettre Obama dans une position délicate s'il ne va pas de l'avant. Pourtant, ce dernier reste prudent et les changements de direction politique ne sont que de second plan. On est donc loin de la rupture espérée par l'arrivée d'Obama au pouvoir et loin de l’interventionnisme de Roosevelt.
Rien n’a changé
Keynésien et ambitieux, Félix Rohatyn déplore l'absence de changement dans la direction politique américaine. Ce dernier étant partisan de la régulation financière et des investissements publics, regrette le peu d'action du gouvernement. Il estime que la politique américaine reste libérale, et qu'on est loin de pouvoir dire qu'il y a rupture. En effet, les libéraux sont contre l'intervention de l'état et restent dominants dans la politique de gestion de crise. Ainsi, en restant sur sa position, Obama montre une certaine incapacité à s'attaquer aux vrais problèmes. Son interventionnisme pourrait bien berner l'opinion publique, mais pas celui de Félix Rohatyn qui affirme que les lois qui ont été votées ne sont que des mesures de préventions qui apportent très peu d’assurance. Ainsi, rien à changer, preuve en est de l'impossibilité de parler de nationalisation des chemins de fer aux États-Unis. C’est pourtant un sujet en relation avec le déficit. Obama demeure donc, plus conservateur que l'on veut bien le croire.
Fervent démocrate, Félix Rohatyn proche de Bill Clinton, le nomma ambassadeur à Paris, au moment où l'Europe s’apprête à passer à l'euro. D'origine viennoise, il est contraint de fuir son pays face à la montée du nazisme, et c'est en France qu'il trouve refuge. Il s'envolera pour les États-Unis après la guerre pour y faire ses études supérieures, et y élira domicile en adoptant la nationalité. Très bon élève à l'école, Félix Rohatyn deviendra un redoutable banquier d'affaires et sauvera notamment la ville de New York d'une faillite certaine, lorsque cette dernière l'appelle à la rescousse. Inspiré par la philosophie de Jean Monnet, Félix Rohatyn explique avoir sauvé la ville, avec la conviction que le changement des directions politiques et des structures économiques était possible. Et en matière de changement politique, ce dernier déplore l'absence de rupture dans la gouvernance actuelle d'Obama.
Barak Obama et la méthode Roosevelt
Lors d'une interview, Félix Rohatyn donnait son point de vue sur la gestion de la crise financière, qui selon lui laisse à désirer. Le président, aimant lui-même être comparé à Roosevelt, il était inévitable de rapprocher la façon dont ce dernier avait géré la crise des années 30, et la façon dont Obama gère la crise financière actuelle. Ainsi, lorsqu'on demande à Félix Rohatyn de faire le comparatif, ce dernier ne réfute pas les points communs entre les deux présidents, notamment sur leur approche empirique bien vue par les marchés financiers. Comme la crise financière de 1930, ce sont les folles spéculations qui sont en cause, à la différence près qu'aujourd'hui la crise est aussi industrielle. Cela pourrait donc bien mettre Obama dans une position délicate s'il ne va pas de l'avant. Pourtant, ce dernier reste prudent et les changements de direction politique ne sont que de second plan. On est donc loin de la rupture espérée par l'arrivée d'Obama au pouvoir et loin de l’interventionnisme de Roosevelt.
Rien n’a changé
Keynésien et ambitieux, Félix Rohatyn déplore l'absence de changement dans la direction politique américaine. Ce dernier étant partisan de la régulation financière et des investissements publics, regrette le peu d'action du gouvernement. Il estime que la politique américaine reste libérale, et qu'on est loin de pouvoir dire qu'il y a rupture. En effet, les libéraux sont contre l'intervention de l'état et restent dominants dans la politique de gestion de crise. Ainsi, en restant sur sa position, Obama montre une certaine incapacité à s'attaquer aux vrais problèmes. Son interventionnisme pourrait bien berner l'opinion publique, mais pas celui de Félix Rohatyn qui affirme que les lois qui ont été votées ne sont que des mesures de préventions qui apportent très peu d’assurance. Ainsi, rien à changer, preuve en est de l'impossibilité de parler de nationalisation des chemins de fer aux États-Unis. C’est pourtant un sujet en relation avec le déficit. Obama demeure donc, plus conservateur que l'on veut bien le croire.